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Inès (Koh-Lanta 2020) raconte l’horreur de son métier d’infirmière pendant le Covid-19 !

Inès (Koh-Lanta 2020) raconte l'horreur de son métier d'infirmière pendant le Covid-19 !

On a l'habitude de la voir dans Koh Lanta mais dans la vie Inès est infirmière. Dans un grand hôpital parisien elle se bat contre le covid-19.

On voit Inès toutes les semaines dans Koh Lanta. La belle jeune fille est infirmière dans la vraie vie. Depuis la crise sanitaire elle travaille dans une unité dédiée au coronavirus.

« T’as fait Koh Lanta, tu peux faire le Covid » explique Inès à nos confrères du Parisien. Si elle a fait Koh Lanta pour « extérioriser sa rage et repousser ses limites » c’est maintenant à l’hôpital qu’elle doit le faire.

Et ce n’est pas chose simple pour la jeune toulousaine. En effet Inès est confrontée tous les jours à des situations qui la font frémir. 

« Je ne banalise jamais un décès. Là, les voir s’enchaîner alors que certains patients allaient bien, c’est très dur » explique t’elle. Elle raconte l’horreur qui se déroule au sein des hôpitaux. 

« Après la toilette mortuaire, on met le défunt dans deux blouses. Les familles n’ont pas le droit de le voir, de lui dire au revoir. C’est vraiment rude »

Inès (Koh-Lanta 2020) raconte l'horreur de son métier d'infirmière pendant le Covid-19 !
Inès (Koh-Lanta 2020) raconte l’horreur de son métier d’infirmière pendant le Covid-19 !

Inès de Koh Lanta raconte son rude quotidien à l’hôpital

Des décès tous les jours, c’est le quotidien d’infirmière d’Inès. Alors quand elle voit ce qu’il a pu se passer à Paris dimanche, la jeune fille est hors d’elle.

« Quand je vois des gens se balader parce qu’il fait beau, alors qu’ils sont peut-être porteurs sains du virus et peuvent contaminer des personnes plus faibles, c’est du je- m’en-foustisme. » s’énerve t’elle.

Alors qu’à l’hôpital la situation est bien autre et le soleil brille beaucoup moins. Ines l’affirme « à l’hôpital, on n’a même plus de feuilles de décès« .

Elle compare l’hôpital à « un champ de bataille mais sans les armes nécessaires« . On peut sentir la peur de la jeune femme mais aussi sa tristesse. Pour le moment elle ne voit pas d’amélioration dans la situation. 

« Je verrai la différence quand j’aurais un lit vide et pas d’entrée pendant la nuit.« . Mais Inès veut garder le moral car elle n’a pas le droit de baisser les bras.

« Je ne peux pas être négative, il faut rester positif même si c’est très dur. Je garde le moral. Ça avance. Aujourd’hui, il y a encore trop de décès. Mais tous les patients qui rentrent ne sont pas condamnés.« 

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