Médiapart vient de révéler que Frédéric Thiriez, ancien président de la LFP, et Jean-Michel Aulas, se seraient montrés « indulgents » envers l’AS Monaco
Le mois de novembre arrive à sa fin. Et les clubs de Ligue 1 n’ont certainement jamais eu autant hâte que ce mois se termine. En effet, depuis le début du mois, le site Médiapart révèle de nombreuses informations très négatives à l’égard de certains clubs. A commencer par le PSG et ses arrangements avec les directeurs de la FIFA et de l’UEFA ou de leur fichage ethnique. Mais l’AS Monaco n’échappe pas aux Football Leaks. Selon le site, le club du Rocher auraient eu des arrangements commerciaux avec l’ancien président de la Ligue de Football Professionnelle. Et Jean-Michel Aulas.
Football Leaks : Frédéric Thiriez et l’AS Monaco
Les avantages fiscaux et sociaux de Monaco ont souvent dérangé les autres clubs du championnat Français, et cela est compréhensible. C’est pourquoi, le site L’Equipe rappelle qu’en 2013, ces mêmes clubs souhaitaient avoir une compensation financière de la part de l’ASM. En 2014, le club semble donc forcé de verser 50 millions d’euros, somme qu’elle ne réglera jamais. Pourquoi ? Selon Médiapart, cette transaction reste jugée « irrégulière et illicite » selon le Conseil d’Etat. Car « a partir de novembre 2013 le club monégasque a fait appel. C’était dans un dossier devant le Conseil de Cassation, au cabinet Lyon-Caen/Thiriez ».
Frédéric Thiriez explique à ce sujet : « J’ai été extrêmement surpris de lire sous votre plume que le cabinet auquel j’appartiens aurait accepté de représenter l’ASM. Et en aurait perçu des honoraires. Vérification faite, c’est malheureusement exact ».
Football Leaks : Aulas, lui aussi dans le coup ?
Mais ce n’est pas tout, Jean-Michel Aulas aussi ne serait pas tout blanc dans cette histoire. Car toujours selon Médiapart, d’après les Football Leaks : « En mai 2015, le club monégasque choisit pour prestataire, la société d’informatique Cegid. Entreprise fondée et présidée par Jean-Michel Aulas, par ailleurs administrateur de la Ligue de football ».
Le président de Lyon, lui, dément fermement être impliqué. « Je n’ai pas participé directement à la relation commerciale avec l’ASM / Cegid. Car nous avons plus de 80 000 clients dans le monde. Et le contrat de l’ASM représente un chiffre d’affaires minime non significatif pour Cegid. »