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Shera Kerienski: qui est la reine de la sneakers sur YouTube ?

Shera Kerienski qui est la reine de la sneakers sur YouTube grande

Connue pour son style streetwear et ses conseils pour rester belle sans artifice, Shera Kerienski creuse son sillon sur YouTube. Portrait !

Ses boucles exubérantes et son style très clinquant n’ont pas pu échapper à nos radars. Il faut dire que Shera Kerienski est une des prêtresses des réseaux et médias sociaux. Elle compte 1,7 millions d’abonnés sur YouTube. Zoom sur une jeune femme qui n’a pas sa langue dans sa poche. Quitte à se faire des ennemis sur la toile. Une vingtenaire confiante et désireuse de partager des ondes positives avec ses fans. Elle leur leur prodigue des conseils pour être en phase avec leur propre image. Bref, une vidéaste à mille lieues des tuto au make-up outrancier. Mais qui n’a pas non plus hérité d’un CV virtuel tout à fait vierge. Elle a connu, comme tant d’autres confrères, son petit lot de polémiques.

Shera Kerienski, une passionnée de streetwear

Shera Kerienski est, comme tant d’autres jeunes femmes, une grande fan de tendances. C’est pourquoi elle se lance dans une école de mode avant de lâcher ses études (le coût exorbitant n’aidant pas) pour trouver du réconfort sur YouTube. Très vite, elle se focalise sur la mode street, les marques vintage comme Fila ou Champion. Bien avant qu’elles ne connaissent le retour en grâce. Mais surtout les sneakers : classiques, intemporelles, too much, low cost ou de créateurs… Shera aime toutes ses baskets comme des bébés. Et créera à coup sûr des vocations. Elle est l’une des premières, avec peut-être Le Coin d’Elodie, à être une star française des réseaux sociaux parlant ouvertement de sneakers. Et plus généralement de styles urbains. Si bien qu’un compte Instagram est entièrement dédié à sa collection (« sherasneakers », suivi par plus de 37 000 personnes). Mais hélas que peu tenu à jour.

Body-positive et boucles de rêve

Mais au-delà des pompes, Shera Kerienski aime aussi évoquer le mouvement body-positive (sans forcément le citer). Elle le sait et en fière, elle n’a pas vraiment le minois d’une Scarlett Johansson ou autre icône de papier glacé. Mais qu’importe : consciente de son propre charme, Shera se veut à l’aise dans sa peau et ses baskets. Son sourcil tailladé façon Pascal Obispo ? Elle en est la première à s’en moquer, sans hésiter. Ses formes, contre-point d’une maigreur nous on nous accable tant sur les podiums ? Elle les met en valeur plutôt que de les cacher. Et comment éviter cette masse de cheveux à faire trembler les puristes du lissage brésilien ! Une chevelure que Shera met toujours en avant, se surnommant autrefois « notre grand sœur bouclée ». Plus encore, elle défend les joies et valeurs des beautés simples. C’est pourquoi, elle s’essaye régulièrement à des périodes sans maquillage.

Touche pas à mon poste, la jolie case télé du CV

« Grande sœur » toujours, puisque consciente du jeune âge de ses fans, la bouclée est généreuse en conseils. Histoires de mecs, tabou des règles, amitiés et relations toxiques, abus sexuels… Elle aborde des sujets féministes sans fard ni filtre. À sa chaîne, au fond sérieux mais à la forme souvent légère, elle n’hésite pas à ajouter des contenus plus au fait des tendances comme des challenges, leçons de danse, haul et on en passe. Plutôt à l’aise face caméra, Shera avait toutes les cartes en main pour s’attaquer à la petite lucarne. Cyril Hanouna ne s’y était pas trompé, faisant d’elle sa nouvelle chroniqueuse dans Touche pas à mon poste en 2016.

Néanmoins, qui s’en souvient ? Ecrasée par les autres chroniqueurs de l’émission, Shera Kerienski n’y est que l’ombre d’elle-même et ses prises de parole sporadiques. Peut-on parler de mépris entre personnes de la télé et youtubeurs, creusant le fossé entre la star des réseaux sociaux et ses ex-collègues ? Difficile à dire, mais si tu nous lis Shera, nous serions ravis d’avoir tes plus franches réponses, quelques années après cette carrière télé ! (#appeldupied).

Shera Kerienski: ses casseroles !

Malheureusement, et comme on l’a évoqué en préambule, Shera n’est pas sans casserole. Plus d’une fois, elle a été d’une maladresse confondante, et accusée frontalement de racisme. C’est notamment le cas en 2017 où elle se grime en noire, arborant une blackface d’un rare malaise. On doute sincèrement que la jeune femme pensait à mal. Le concept de la vidéo se résumait à tester des produits de beauté pour peaux noires… Problème, elle n’a pas réfléchi, et a préféré checker la marchandise sur son propre visage clair.

D’autant plus que le message était pertinent : prouver à quel point il est difficile de se maquiller quand on a peau noire. Eh oui, les produits de chez Fenty by Rihanna ne nous ont pas toujours sauvé la face !

Entre tweets racistes et blackface polémique…

Dès lors, les messages accablants ont fusé, faisant rappeler à Shera la connotion raciste de la blackface dont elle prétend ignorer les enjeux. À la suite de ce quiproquo, Shera Kerienski présente promptement ses excuses et supprime la vidéo de sa chaîne. Problème, derrière ce scandale s’en cache un autre. Le feu site viral Buzzfeed et des fans ont déterré des tweets racistes de la star des réseaux sociaux datant de…2012. « Singe », « nègres », « sale noire »… Des termes forts en négrophobie.

Voici la version des faits de la youtubeuse : ces tweets, écrits alors qu’elle n’était qu’adolescente, étaient du pur « chambrage ». Alors qu’elle n’avait que 500 abonnés, elle considérait ses posts comme intimes, étant loin de sa douter de sa future célébrité. Pour elle, ces tweets ne sont que des « vannes » sorties de leur contexte. Enfin, elle suspecte même certains d’entre eux d’être le fruit de montages. Ne les ayant jamais vu. Si on ne peut corriger le passé, espérons néanmoins que Shera évitera avec adresse ce genre de débâcles à l’avenir.

Mélissa Chevreuil

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