Charlie Hebdo publie une nouvelle une qui caricature Erdogan. Un journal satyrique qui n'est pas au goût de la star Nabilla.
Aujourd’hui, un nouveau journal de Charlie Hebdo sort en kiosque. Et la une est une caricature du Président Turc, Erdogan. Si cet humour en fait rire plus d’un, ce n’est pas le cas de Nabilla. Elle le fait savoir sur Twitter en repostant l’article sur la caricature.
L’humour en France est quelque chose de sacré. Qu’il soit noir, grinçant, cynique et j’en passe. Mais certaines formes d’humour ne conviennent pas à tout le monde. Certaines sont mal vues ou même choquent certaines personnes. Et pourtant la liberté de la presse passe par là.
Mais pour Nabilla tout ça « ne sert à rien« . Elle publie sur son compte Twitter l’article de BFM TV sur la une de Charlie Hebdo. Elle écrit en commentaire : « Franchement ça sert à quoi de faire ça ? » Pour la star, tout ça n’est que pour rajouter de l’huile sur le feu.
Mais cette une est en réponse à l’appel au boycott des produits français par Erdogan. Le président turc disait il y a peu qu’Emmanuel Macron avait des problèmes au niveau de sa santé mental. Des attaques qui ne sont pas restées impunies et qui essuient donc la caricature du journal satyrique.
Nabilla ne comprend pas Charlie Hebdo
Mais il faut déjà comprendre l’histoire de cette une. En effet, après la mort de l’enseignant, Samuel Paty, Erdogan reprochait aux français le droit à la caricature. Car dans les cours on apprend la liberté et on montre les caricatures de Charlie Hebdo. C’est ça aussi la liberté d’expression.
Alors après avoir invité le Président français à « se soigner », Charlie Hebdo lui répond en dessin. Sur celui-ci, on voit Erdogan, en slip, une bière à la main en train de regarder les fesses d’une femme en burka. Pas très glorieux. Un titre : « dans le privé il est très drôle. » Mais Nabilla ne rit pas.
Pas au goût de chacun. Mais même si la une ne fait pas rire Nabilla, elle a le droit d’exister. Car en France, que l’on aime ou pas, chacun a le droit de s’exprimer et ça en toute liberté.
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