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Le Petit Journal: Martin Weill raconte les détails surprenants de son expulsion du Maroc !

Le Petit Journal: Martin Weill raconte les détails surprenants de son expulsion du Maroc !

Martin Weill et son équipe sont partis en tournage au Maroc sans autorisations. Le journaliste du Petit Journal s'est fait arrêter puis expulser du pays.

Le Petit Journal a tenté de filmer sans autorisations sur le lieu de l’agression homophobe au Maroc. L’équipe de tournage a rapidement été arrêtée et expulsée par la police marocaine. Martin Weill nous dévoile les détails de cette arrestation.

Le Petit Journal expulsé du Maroc

Arrivée dimanche à Beni Mellal pour récupérer des images du lieu de l’agression d’un couple homosexuel, l’équipe de Martin Weill a été dénoncée par des habitants du quartier. La police est venue les arrêter puis les a expulsé du pays. Le Petit Journal n’avait en effet pas les autorisations nécessaires pour pouvoir tourner des images au Maroc. Martin Weill s’est malgré tout présenté sur le plateau de l’émission de Canal+ pour raconter les détails de cette arrestation: « on s’est rendu à Beni Mellal pour faire un reportage. On a eu à peine le temps de sortir la caméra pour faire trois images dans le quartier où a eu lieu l’agression, on a été dénoncés par des habitants qui soutiennent les agresseurs. Et un homme est venu nous voir » a-t-il déclaré.

Des démarches trop longues

Le journaliste du Petit Journal a montré les images qu’il a rapporté, filmées en caméra cachée. On l’y voit, accompagné par un policier marocain qui lui explique qu’il n’a pas les autorisations spéciales pour pouvoir filmer. Pour cela, Martin Weill et son équipe seront emmenés au poste de police puis expulsés en France. De retour sur le plateau du Petit Journal, le jeune homme explique les démarches qu’il faut au préalable faire pour pouvoir filmer au Maroc: « il faut contacter le Ministère de la Communication à Rabat. Si la demande est acceptée, il faut fournir tout un tas de pièces justificatives et un synopsis détaillé de ce que l’on veut tourner au centre cinématographique marocain« . Des démarches qui prennent beaucoup de temps puisque le journaliste explique qu’il faut en moyenne plus de 30 jours pour obtenir une réponse. Ne voulant pas attendre un temps si important, l’équipe de tournage est partie sans autorisation.

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