Alors qu’il était invité du « Petit Journal », Manuel Valls a plombé le moral des jeunes avec son discours
Invité exclusif de Yann Barthès pendant 40 minutes au Petit Journal de Canal + le 24 novembre, Manuel Valls est venu parler aux jeunes de la génération Bataclan. Le Premier ministre, qui était passé au JT de TF1 il y a quelques semaines, a notamment confié ne pas s’être bourré la gueule depuis longtemps. Et si le premier ministre s’est confié sur ses habitudes, il a également plombé le moral des jeunes déjà fortement en berne depuis quelques temps.
« Il y a très longtemps que je ne me suis pas bourré la gueule »
Manuel Valls a répondu à la question de Yann Barthès dans le Petit Journal, à savoir si comme beaucoup de jeunes Français il a été « se bourrer la gueule en terrasse depuis le vendredi 13. » Sans surprise, le Premier ministre a déclaré :« Il y a très longtemps… Il y a très longtemps que je ne me suis pas bourré la gueule. Très très très longtemps. Boire c’est un art de vivre, boire du vin c’est formidable, j’allais dire avec modération comme dit la pub. Mais là où je suis, je suis obligé de rester lucide. Vous vous rendez compte si le Premier ministre se bourrait la gueule, comme vous dites ? » a-t-il déclaré.
C’est le propos que les réseaux sociaux, soit l’écho de l’opinion telle qu’elle se construit désormais, retiennent du passage de Manuel Valls au Petit journal de Canal+. En effet, pour de nombreux jeunes, le premier ministre a littéralement plombé le moral des jeunes « Je ne suis pas là pour faire peur » a-t-il toutefois pris soin de préciser dans le Petit Journal, comme pour corriger les effrayantes perspectives qu’il a confié depuis dix jours.
Manuel Valls plombe le moral des jeunes
Et tandis que la jeunesse est désemparée et s’attendait à une prestation plus optimiste et un peu moins déprimante. Mais en bon premier de la classe, Manuel Valls s’est accroché à son devoir de vérité comme à son habitude. Et qu’est ce qu’il avait hier soir, à déclarer aux jeunes qui l’interrogeaient par micro-trottoirs ou courriers interposés ? « Je leur dis que nous sommes en guerre » Encore ? « Oui, encore » a-t-il décrété.
Crédit Photo : 20minutes.fr
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