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Assault de Saint-Denis: Le Petit Journal dénonce le marché noir des vidéos amateurs !

Assault de Saint-Denis: Le Petit Journal dénonce le marché noir des vidéos amateurs !

Dans une séquence, Le Petit Journal présenté par Yann Barthès a dénoncé le marché noir des vidéos amateurs sur l'assault de Saint-Denis

Alors que la ville de Paris a été frappée par une série d’attaques meurtrières, l’enquête de police se poursuit. Ce mercredi, un assault a été organisé à Saint-Denis. Et sur ces évènements, des personnes tentent de faire du business en vendant des vidéos au marché noir. Le Petit Journal présenté par Yann Barthès, qui avait rendu hommage aux victimes des attentats de Paris, tente donc de dénoncer et pointer du doigt l’achat de ces vidéos.

St-Denis : le commerce des vidéos amateurs – Le Petit Journal du 18/11

« La cinquième vidéo, elle est fatale, on dirait un film » déclare un habitant de Saint-Denis qui tente, dans sa commune, de vendre à des journalistes des images amateurs de l’assaut donné par les policiers mercredi 18 novembre au matin. « 400 euros, c’est donné » a-t-il commenté.

Assault de Saint Denis: le Petit Journal dénonce le marché noir des vidéos amateurs

Le phénomène n’est pas vraiment nouveau en fin de compte mais l’intensité du petit marché qui s’est mis en place dans la foulée des attentats de Paris ce vendredi 13 novembre a frappé plusieurs reporters sur place, dont ceux du Petit Journal et de FTVinfo « Si on voit les tirs et un policier, de loin, dans la nuit, c’est 500 euros, sinon, juste le son, c’est 100 euros » s’indigne Pascal Jalabert, rédacteur en chef du bureau parisien d’informations générales d’Ebra, groupe de journaux de l’est de la France, cité par FTVinfo.

Un ligne ce conduite stricte pour certains médias

De son coté, BFM-TV a expliqué sa ligne de conduite stricte pour l’achat de documents amateurs : « Ne pas rentrer dans une course au spectaculaire, ni dans une course aux enchères.Et il faut que le document apporte une info » balance M. Béroud. A Saint-Denis, le reporter du Petit Journal confronte notamment les images : « J’ai fait ton travail. J’ai eu les couilles de le faire. J’ai risqué ma vie » explique une personne visiblement fier de son attitude. Avant d’avancer une raison beaucoup plus économique : « Y’a de l’actu, je sais que je peux faire de l’argent (…) J’ai pas de travail. »

Crédit Photo : mondebuzz.com

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