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Suède: une femme se fait violer par 3 hommes dans un Facebook live

Suède: une femme se fait violer par 3 hommes dans un Facebook live

Horreur : c'est en pleine session de Facebook Live que trois hommes ont décidé de violer une femme âgée de 30 ans. Une enquête est en cours.

Les faits ont eu lieu à Uppsala, à 70 km au nord de Stockholm. C’est grâce à l’appel d’une femme de 21 ans que trois hommes ayant violenté et violé une femme en direct de Facebook Live ont été arrêtés par la police.

Une session Facebook Live interminable

Les trois suspects sont âgés de 18, 20 et 24 ans et ont été pris sur le fait avec leur victime. Cette prise a été faite grâce à l’appel d’une jeune femme ayant vu la vidéo sur Facebook Live, Josefine Lundgren. Le live était diffusé en direct sur un groupe fermé comptait 60 000 membres. Josefine explique que le suspect de 24 ans, qui est le principal auteur des faits, aurait « arraché les vêtements » de sa victime puis l’a violentée. Depuis, il «avait apparemment tout filmé et pris des photos qu’il a mises sur (le service de messagerie) Snapchat», a t-elle déclaré au quotidien suédois Expressen.

Les agresseurs, ravis de leur viol

A la fin de la session d’horreur, l’un des suspects se serait réjoui : « Tu as été violée ! ». Un des autres agresseurs aurait alors déclaré « Trois contre un, hahaha ! », d’après les dires de Josefine. Par la suite, les agresseurs auraient contrait la victime de 30 ans à affirmer qu’elle n’a subi aucune violence, face caméra.
Pour pouvoir punir tous les agresseurs à la hauteur de leurs faits, la police a besoin de la vidéo, preuve de l’agression. Les enquêteurs ont ainsi lancé un appel auprès d’internautes du groupe qui pourraient les avoir sauvegardées.

Quelle punition pour les trois agresseurs ?

«Nous avons certaines images fixes et mobiles. Mais nous n’avons pas d’images montrant l’agression elle-même», a déclaré Magnus Berggren,le vice-procureur en chef à Uppsala. Car le film en lui-même n’est plus disponible sur Facebook, bien qu’il ait circulé sur internet. Sur des extraits diffusés par les médias suédois, on peut voir au moins l’un des suspects tenant un revolver. Selon les magistrats, de nombreux différents chefs d’accusation pourraient être retenus à leur encontre en plus de celui de viol aggravé. En particulier, étant donné que ce dernier a été diffusé en public, atteinte à l’intégrité de la personne.
Pour ce qui est de Facebook, son service de communication dans les pays nordique a dénoncé un « crime répugnant » rajoutant : «Nos équipes travaillent nuit et jour pour vérifier les contenus signalés par les utilisateurs.»

Credit photo: Le Figaro

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