Vous vous plaignez de la canicule ? Mais imaginez qu'en Iran, dans la province de Bandar Mahshahr, la température ressentie a atteint… 74° Celsius. C'est encore loin du record enregistrée à Dharan en Arabie Saoudite en 2003. Cette fois-ci, la température avait atteint les 83° Celsius.
A Bandar Mahshahr, une ville iranienne de 100 000 habitants à quelques kilomètres du golfe Persique, la température a atteint 74° Celsius. Mais même si cette zone du globe reste réputée comme l’une des plus chaudes de la planète, les températures enregistrées restent fortement au dessus des maximales de l’année précédente qui avait atteint 45°C en août 2014. Anthony Sagliani, un météorologue réputé, déclare pour le site météo AccuWeather : « Il s’agit de l’une des températures les plus incroyables que j’ai jamais vu et l’une des plus extrêmes jamais enregistrées dans le monde ».
La température de la mer en cause
La raison de cette chaleur est liée à la température de l’eau. Se trouvant à proximité du golfe Persique, la ville subie les remontées de chaleur de l’eau qui atteint les 30°C. A ajouter avec le facteur du vent et du niveau d’humidité, la température grimpe considérablement. Ces situations sont d’autant plus complexes, que le corps humain accentue cet effet de chaleur selon le site anglais Popular Sciences. « Un épisode de haute pression a persisté sur le Moyen-Orient durant une grande partie du mois de juillet, ce qui explique la vague de chaleur extrême qui s’abat actuellement sur cette partie du globe », précise en outre Anthony Sagliani à USA Today.
Deuxième température la plus forte jamais enregistrées
Même s’il n’existe pas de classement officiel, cette température est probablement la seconde plus élevée du monde. Le top 1 aurait été enregistré dans la ville de Dharan en Arabie Saoudite, qui avait plafonné 81°C le 8 juillet 2003 selon le Washington Post. Mais de telles températures sont dangereuses pour le corps humain. Une fois les 40°C dépassés, le cerveau et les organes vitaux peuvent être fortement endommagés, annonce un médecin généraliste au Figaro. Le corps a ensuite des difficultés à suer et à refroidir.
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