Après un conflit, une femme a mis en vente la maison de ses voisins sur Le Bon Coin
La vie ne communauté ce n’est pas toujours évident, en particulier lorsque votre voisin est un boulet. Des conflits finissent pas éclater et la guerre des voisins est déclarée. Certaines personnes peuvent aller très loin. C’est le cas d’une femme qui, par vengeance, a mis en vente la maison de ses voisins sur Le Bon Coin.
Maison à vendre sur Le Bon Coin
Sur le site leboncoin.fr, une annonce très alléchante a été publiée dimanche 17 avril à 13 h 41 : « vends maison de 135 m2 rue de la République à Exincourt. Superbe état. Terrain de sept ares. Prix : 95.000 € ». L’offre est suivie du commentaire suivant : « appeler seulement à partir de 21 h 30 car pas disponible avant à cause du travail. Merci de respecter cet horaire. Ne réponds pas aux mails. Vente urgente ». L’annonce est accompagnée de deux photos prises depuis la rue. On peut y voir la maison qui compte deux étages. Le prix affiché défie toute concurrence : 700 € le mètre carré. A ce prix là, on achète tout de suite ! Mais il y a un problème : l’annonce est totalement bidon.
Pour le couple, c’est leur voisine qui a tout manigancé
Véronique Reiter et Jean-Claude Ducret sont les propriétaires de la maison depuis douze ans. « Jamais nous n’avons eu l’intention de vendre notre maison qui fait d’ailleurs 230 m2 habitables, sans le garage, et non 135 ! », affirment-ils. Entre dimanche soir et lundi soir, le couple a reçu pas moins de treize coups de fil d’acheteurs potentiels. Excédés par tous ces appels, ils ont fini par débrancher leur téléphone. Mais comment leur habitation a fini sur Le Bon Coin ? Pour Véronique et Claude, le coupable n’est autre que leur voisine. Depuis maintenant deux ans, le couple et cette femme sont en conflit.
Véronique raconte que cette voisine avait pris l’habitude de stationner sa voiture, aux vitres teintées, au ras de notre portail ». Mais un jour, alors que le couple sortait de chez eux, il leur est impossible de voir les véhicules arrivant de la gauche. « Un matin, j’ai failli percuter un C4 Picasso et Jean-Claude, un scooter » confie la propriétaire. Le couple a donc demandé à leur voisine de déplacer son véhicule, sans résultat. Finalement, ils ont pris le taureau par les cornes : « un jour, on l’a bloqué en garant une voiture devant et une autre derrière, pare-chocs contre pare-chocs. » Une décision qui n’a fait qu’envenimer les choses.
Les voisins sont sous antidépresseurs
Véronique et Claude ont déjà déposé deux mains courantes et deux plaintes pour injure et menaces. Ils ont également sollicité l’aide du maire de leur commune. Depuis ce gros dérapage le couple est au bout du rouleau et ils sont contraint de prendre des antidépresseurs. « Depuis huit mois, je n’ose plus rentrer chez moi le midi pour manger. La semaine dernière, cette voisine a appelé l’entreprise de Jean-Claude, sans décliner son identité, pour déblatérer contre lui. Psychologiquement, on est à bout. On est sous antidépresseurs. On prend aussi des somnifères, mais on dort mal. On ne sait plus quoi faire, on est dans le noir complet. Elle espère sans doute qu’on finira par déménager, mais on ne partira pas ! » On ne sait pas qui déménagera en premier, mais en tout cas, l’annonce a été retirée du Bon Coin.
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