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Australie: un virus dangereux lâché dans la nature pour tuer les lapins

Australie: un virus dangereux lâché dans la nature pour tuer les lapins

Un virus dangereux a été lâché en Australie dans le but de tuer les lapins de garennes qui mettent à mal les récoltes. Mais cela devient risqué.

C’est une nouvelle qui fait froid dans le dos… L’Australie a lâché un virus extrêmement dangereux pour limiter la population de lapins dans le pays. Du coup, les vaccinations des lapins domestiques ont explosé. Le lapin ne fait d’ailleurs pas parti de l’écosystème de l’Australie. En effet, c’est un colon qui l’a introduit en 1859. Mais du coup, il n’a pas cessé de se reproduire car aucun prédateurs ne l’a attaqué. Aujourd’hui, on compte près de 200 millions de lapins sauvages en Australie. Ce qui représente près de 140 millions d’euros de pertes agricoles pour le pays en un an selon le gouvernement.

L’Australie n’a peut-être pas mesuré les risques

Du coup, le gouvernement de l’Australie souhaite limiter la population rapidement. Et si ces derniers ne sont pas atteint par la myxomatose, les autorités comptent utiliser la maladie hémorragique du lapin (appelée RHDV1 K5). Un virus très puissant qui vient de Corée du Sud. Une maladie violente car elle peut tuer un lapin en 48h. Elle se véhicule notamment par les insectes, les végétaux et les vêtements.

Disséminée en mars dernier, la maladie a déjà réduit la population de lapin par deux dans certaines régions d’Australie. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), la maladie « hautement contagieuse » peut tuer jusqu’à 90% d’une espèce ciblée. Un véritable génocide de lapin.

Un danger de ce virus en France et en Europe

Mais l’inquiétude grandit… En effet, le virus commence petit à petit à se propager en dehors de l’Australie. Surtout qu’en France ce virus est la troisième cause de mortalité des lapins de garenne. Et selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) interrogé par Slate, la population de lapins en France pourrait chuter considérablement… Mais nous on les aime nos petites boules de poils. D’autant que la disparition des lapins dans des pays comme l’Europe pourrait aussi causer la perte d’autres espèces. Cible préférée de certains prédateurs, en Espagne, ce serait le lynx pardelle et l’aigle ibérique qui pourraient disparaître.

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