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Coupe du Monde 2014 : les tops et flops du premier tour

Coupe du Monde 2014  les tops et flops du premier tour

La phase de poules achevée, la Coupe du Monde 2014 peut commencer, avec les matches à élimination directe. L'occasion de faire le point sur les tops et les flops de cette première phase

Ils étaient trente-deux, ils ne sont plus que seize. Après 48 matches de poules, la moitié des équipes engagées ont plié bagage, tandis que l’autre se prépare au stress des éliminations directes. Une autre compétition qui débute dès demain avec le match Brésil-Chili. Pour ceux qui ont raté ce premier tour, voici un petit résumé de ce qu’il fallait retenir. Previously, on the Coupe du Monde 2014

Les tops

L’Amérique. Du nord ou du sud. La moitié des équipes encore en compétition vient des zones CONCACAF (Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes) et CONMEBOL (Amérique du Sud). Seules deux nations sur les dix engagées sont restées à quai, le Honduras et l’Équateur, deux adversaires malheureux des Bleus.

Le spectacle. Des buts, du jeu, et des stars qui répondent (globalement) présent, cette première phase a été agréable à suivre pour les spectateurs qui remplissaient en nombre les gradins des stades. Seulement cinq 0-0, des matches accrochés et quelques cartons, la fête du foot est pour l’instant réussie.

Neymar. Ce mondial devait voir l’avènement de Neymar en nouveau roi du foot, le Barcelonnais n’a pas déçu. Portant à bout de bras la Seleçao, il a déjà marqué quatre buts, et enchanté les stades de ses actions de grande classe. S’il s’est souvent retrouvé bien seul, il a prouvé que la pression de cette Coupe du Monde 2014 au pays ne l’atteignait pas.

Les Bleus. Soyons chauvins, mais réalistes. On attendait de voir comment l’Équipe de France réagirait après le désastre de Knysna. Résultat, deux victoires, un nul, huit buts marqués, et un public de nouveau conquis. Même Patrice Evra a réussi à passer pour sympathique auprès des journalistes. Espérons que l’état de grâce se prolongera.

Les flops

L’arbitrage. Avec un penalty généreusement accordé au pays organisateur dès le match d’ouverture, les hommes en noir ont raté leur début de compétition. Et les rencontres suivantes n’ont rien fait pour les dédouaner. Les sifflets français, restés à la maison, doivent se féliciter de ne pas participer à ce naufrage.

Les champions du monde. L’Espagne symbolise à elle toute seule la débâcle de certains des favoris. Renvoyée sans gloire à la maison, elle a précédé l’Angleterre, l’Italie et, dans une moindre mesure, le Portugal. Jeu indigent, attaque inoffensive, défense trop vieille, la Roja sera passée à côté de cette Coupe du Monde 2014.

Suarez. Ou quand le génie côtoie la folie. Double buteur face à l’Angleterre, l’Uruguayen s’est fait remarquer au match suivant en mordant son adversaire. Une nouvelle fois. Résultat, pour la deuxième fois consécutive, il quitte la compétition la tête basse. Et ne pourra même pas encourager la Celeste, lui qui a été interdit de toute activité liée au foot pour quatre mois.

L’Asie. Pour la première fois depuis 1990, aucun pays issu de la zone Asie n’a remporté le moindre match. L’Iran, le Japon, la Corée du Sud et l’Australie repartent donc avec un bilan de trois nuls pour neuf défaites. C’est la seule des cinq confédérations présente à n’avoir aucun représentant en huitièmes de finale.

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