Depuis 2007, la Grèce se trouve dans un tourment économique sans précédent. Jetés dans le désespoir, le nombre de suicide n’a cessé d’augmenter emportant autant des jeunes que des retraités. Mais un secteur continue d’embaucher et compte encore de beaux jours devant lui : la pornographie
De plus en plus de salariés, autant d’hommes que de femmes, n’hésitent plus à se lancer dans le porno pour arrondir leurs fins de mois. Selon l’ibtimes.uk, le revenu va de 1000 euros pour une scène de tournage à 4000 euros pour un film complet. Tous les moyens sont bon pour garder la tête hors de l’eau, y compris mettre sa pudeur en veilleuse.
Sirina Production, une société grecque de films pornographiques, assure avoir reçu 2500 CV en 2011, dont 90% de nationaux. Avant la crise, le cinéma X recrutait surtout des acteurs étrangers.
Quand la pornographie grecque s’attaque à la politique
Le plus incongru dans cette information, c’est qu’au-delà des scènes sexuelles, la situation politique et économique du pays est de plus en plus traitée par les réalisateurs. La colère du peuple à l’encontre de son gouvernement et de l’Union européenne inspire les scenarios du porno !
Un exemple avec le synopsis du film La Révolution du peuple sur la femme du ministre : les gens veulent assouvir la colère éprouvée envers les politiciens. Ils sont vus comme des traitres et tout le monde veut les punir. C’est ainsi qu’un groupe d’hommes décide de donner une leçon aux politiciens corrompus en (on vous laisse imaginer) faisant l’amour à leur épouse. Les ébats amoureux sont enregistrés et seront téléchargeables sur internet si les politiciens ne rendent pas ce qu’ils ont volé à l’Etat.
En espérant que ce projet scabreux reste dans les sphères de la fiction !
M. M.
Photo CC @fluctuat.premiere.fr