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PSG-Bastia : Brandao pète un plomb et assène un coup de boule à Thiago Motta

PSG-Bastia Brandao pète un plomb et assène un coup de boule à Thiago Motta

C'est l'image de cette seconde journée de Ligue 1 : l'agression de Brandao sur le Parisien Thiago Motta. L'image a fait le tour des zappings, et les sanctions devraient tomber rapidement

Et si Brandao terminait sa carrière sur un coup de tête ? Tout le monde se pose un peu la question depuis que les images de la vidéo-surveillance du Parc des Princes ont été rendues publiques. On y voit l’attaquant Brésilien de Bastia attendre calmement l’arrivée du Parisien Thiago Motta, lui asséner un violent coup de tête avant de rentrer dans ses vestiaires en courant. Bêtise, violence, lâcheté, la carrière de Brandao résumée en quelques secondes.

Des sanctions exemplaires ?

Bilan : fracture du nez pour Motta. Ce à quoi on peut ajouter la blessure de Gregory Van Der Wiel, souffrant d’une fracture de la deuxième vertèbre lombaire suite à un coup de genou de…Brandao. Un bilan qui vient alourdir le passif du Brésilien, déjà puni la saison dernière pour une semelle vicieuse sur Thiago Silva, puis pour un coup de coude à la gorge de Cabaye. Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi a immédiatement réagi, réclamant une suspension à vie de l’attaquant. Une sanction qui satisferait la majorité des acteurs de la Ligue 1, témoins chaque semaine des agressions et des maladresses de l’ancien Marseillais, mais qui a peu de chances d’être concrétisée.

Comme le faisait remarquer avec humour le chroniqueur Pierre Ménès sur le plateau du Canal Football Club, si ce genre de gestes devaient valoir une suspension à vie, Luis Suarez aurait été condamné à mort. Cette agression pourrait tout de même lui valoir d’être inquiété par la police. Une enquête aurait déjà été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’incident. Thiago Motta et le PSG ont annoncé via un communiqué qu’ils ne porteraient pas plainte. Le Sporting Club de Bastia a quant à lui déclaré qu’une réunion aurait lieu dans la journée pour décider d’une sanction. Une chose est sûre : Brandao ne devrait pas refouler les pelouses de Ligue 1 de sitôt.

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