Gregory Kloehn est un artiste américain qui fabrique des maisonnettes pour les sans-abris
Son nom ne vous dit peut-être rien mais Gregory Kloehn est un grand artiste. Il n’est pas grand par son talent, mais plutôt par sa générosité.
Depuis janvier 2014, il a décidé de construire des petites maisons mobiles pour les sans-abris d’Oakland en Californie avec le projet Homeless Homes Project.
C’est à Oakland que l’artiste américain récupère les matériaux utiles à la construction des abris. N’importe quel objet fait l’affaire pour peu qu’il puisse être recyclé. L’imagination est malgré tout très importante : un hublot de machine à laver se transforme en fenêtre, une porte de frigo devient une porte d’entrée…
Un artiste louable
Gregory Kloehn est un artiste américain, à l’origine sculpteur, originaire de Denver. Il récolte donc des déchets dans la rue pour les transformer en maisons qu’il destine aux sans abris. Sa technique de construction est très particulière, et il peut parfois n’avoir besoin que de quelques palettes et de 2 à 3 jours de travail pour réaliser l’abri d’un homme ou d’une femme sans domicile fixe.
Chaque maisonnette est unique et possède son propre style, sa propre originalité. Certaines d’entre elles possèdent même un miroir ou des équipements ménagers, des meubles ou des couverts en fonction des envies de l’artiste mais surtout des objets qu’il trouve dans la rue. Ce projet altruiste fait le tour du web et l’idée séduit de nombreux internautes. Gregory Kloehn en appel aux bénévoles et aux étudiants d’Oakland afin de faire grandir le projet, et de permettre à plus de personnes sans toit de pouvoir dormir au chaud.
Les internautes ne tarissent pas d’éloges à son propos: Un talent utilisé pour faire de bonne chose ! bravo l’artiste ! ou encore: va en sauver des vies avec son système , l’hiver, ils seront enfin à l’abri et puis c’est tellement plus esthétique qu’un tas de cartons, que personne ne pourra rien reprocher aux sans abris … Bravo à ce Monsieur !!!!
Peut-être qu’avec le buzz provoqué par le projet sur internet, l’idée sera reprise ailleurs et se propagera comme un virus? Il faut l’espérer.
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