Un jeune homme de 19 ans a effectué un salut nazi en pleine commémoration de la Libération à Lagny-sur-Marne. Au commissariat, il s'est avéré qu'il souffrait de troubles psychiatrique
La scène a provoqué la stupéfaction et l’indignation des personnes présentes : un jeune homme de 19 ans a effectué le salut nazi à plusieurs reprises en pleine commémoration de la Libération. Les faits se sont déroulés à Lagny-sur-Marne en région parisienne : la commune commémorait la Libération suite à la seconde guerre mondiale. Comme dans de nombreuses autres villes, des figurants étaient présents, pour reconstituer l’atmosphère et se remémorer les tenues des soldats lors de cette guerre.
Suite à une réflexion, il fait le salut nazi
Alors qu’il marchait parmi ces figurant, le jeune homme n’aurait pas aimé une remarque formulée par l’un de ces participants à la reconstitution. Il s’est alors mis à effectuer des saluts nazi devant tout le monde. Il scandait également le slogan Heil Hitler à répétition.
Il a immédiatement été interpellé par la police qui l’a conduit au commissariat. Lors de sa brève audition, les policiers ont constaté que le jeune homme auteur du salut nazi souffrait de troubles psychiatriques. Il a finalement été ramené auprès de ses parents résidant dans le XIIIe arrondissement de Paris. Il ne devrait pas être poursuivi.
Un week-end de commémoration de la victoire contre le régime nazi
La cérémonie commémorait la Libération de Lagny-sur-Marne et la victoire contre le régime nazi en août 1944. La cérémonie prenait place du vendredi 19 août au 31 août. Les associations et les commerçants de la ville avait été sollicité afin de recréer l’ambiance de l’époque. Le geste du jeune a donc d’autant plus choqué les participants.
Si ses troubles psychiatrique peuvent l’excuser, il en est d’autre dont leur seule ignorance de l’histoire les conduit à faire des références outrageuse au régime nazi : la semaine dernière un restaurateur taïwanais a provoqué la colère de la communauté internationale en proposant un plat de spaghettis nazi.
Source : Le Parisien, La Marne