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51 kilos de cocaïne ont été volés au 36 Quai des Orfèvres

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Le 36 Quai des Orfèvres a été victime d'un vol sans précédent : 51 kilos de cocaïne ont disparus de la pièce des scellés. Les soupçons se portent sur des membres de la brigade des stupéfiants, seuls personnes ayant accès à la dite salle

La brigade des stupéfiants de Paris, logée au 36 Quai des Orfèvres a subi un perquisition hier soir après la disparition de plus de 50 kilos de cocaïne. Les agents de l’IGPN, la police des polices étaient dépêchés sur place aidés de chiens spécialisé dans la détection de stupéfiant afin de faire la lumière sur cette affaire.

La cocaïne était issue d’une seule et même saisie : les policier de la brigade des stupéfiants avaient démantelé un réseau sénégalais qui cachait cette cocaïne dans des voitures. Saisie entre le 18e et le 19e arrondissement de Paris, la cocaïne étaient stockée dans la pièce des scellés, une salle sécurisée et blindée. Elle était encore présente le 23 juillet dernier.

Une pièce dont seuls les policiers avaient accès

C’est un scandale sans précédent qui frappe le quai des orfèvre puisque, selon une source policière, la pièce sécurisée où était entreposée la cocaïne n’était accessible que par des policiers de la brigade. Ce serait donc un membre des forces de l’ordre qui aurait fait disparaître le fruit de cette saisie d’une valeur estimée à 3,5 million d’euros minimum. L’ampleur de l’affaire est telle que le préfet de police était sur les lieu lors de la perquisition et le sénateur Pierre Charon a lui exigé que lumière soit faite sur cette mystérieuse disparition.

La cocaïne était à l’abris de regard, en l’absence de caméra de vidéosurveillance

C’est un des agents du 36 quai des Orfèvres qui s’est aperçu de la disparition de toute la cocaïne lorsqu’il a voulu montrer cette salle à un stagiaire. Par ailleurs une source proche de l’enquête a rapporté à nos confrères du Figaro que l’absence de caméra dans cette pièce avait été maintes fois signalée, sans que jamais personne n’entreprenne d’en installer une.

Source : LeFigaro.fr

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