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Transports en commun: la moitié des femmes ne s’y sent pas en sécurité !

Le sujet de la femme semble être de plus en plus d’actualité. Tout comme l’insécurité. Et selon une étude récente, la moitié des femmes admettent ne pas se sentir en sécurité lorsqu’elles prennent les transports en commun.

La moitié des femmes craignent de prendre les transports en commun. Pour elles, un sentiment d’insécurité règne. C’est le constat alarmant d’une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales.

 

Une peur partagée par les femmes

D’après une étude récente de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, il existerait un sentiment d’insécurité pour plus de la moitié des femmes lorsqu’elles doivent prendre les transports en commun. Mais ce sentiment concerne également les hommes. En effet, ils sont 38% a affirmer avoir déjà ressenti un sentiment d’insécurité lors d’un trajet, et notamment en ce qui concerne la tranche des 14-65 ans. Et plus inquiétant, 5% des sondés affirment se sentir toujours en insécurité dès lors qu’ils prennent les transports en commun.

L’incivilité comme premier facteur

En cause principale, l’incivilité. On compte par exemple les insultes et les actes involontaires (il peut s’agir de comportement bruyants par exemple). Mais ce qui dérange les individus c’est également la population. Certains craignent de prendre les transports en commun seul dans une rame, alors que d’autres redoutent au contraire la saturation. Les personnes qui se sentent en insécurité se voient donc obligées de trouver des stratégies pour éviter la tendance. Il peut s’agir par exemple d’éviter les heures de pointes ou de prendre un autre chemin. Mais les ¾ ne font pas ce choix, notamment parce qu’ils ne peuvent pas prendre un autre moyen de transport.

Pour mener cette étude, l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales s’est basé sur des enquêtes menées entre 2010 et 2013. Pour l’occasion plus de 40 000 individus avaient été sondés. On peut donc les considérer comme représentatives à l’échelle de la France métropolitaine.

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