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Sport: jouer sur un terrain synthétique pourrait favoriser le développement de cancers

Sport jouer sur un terrain synthétique pourrait favoriser le développement de cancers grande

Les terrains synthétiques ne sont peut-être pas si sécurisés. Pour certain, ils présentent un risque de développer un cancer.

D’après certains chercheurs, les terrains synthétiques pourraient être dangereux pour la santé.

Quand jouer au foot devient dangereux

En cette période de match de sélection pour la coupe du monde, voilà une question qui pourrait inquiéter. Beaucoup se demande si les terrains synthétiques ne sont pas dangereux pour les joueurs. Le problème ne résiderait pas dans le terrain en lui-même, mais plutôt dans les petites billes noires de caoutchouc.

Elles se situent sur le terrain pour permettre aux faux brins d’herbes de tenir debout. Ceux qui ont déjà joué sur un synthétique les reconnaitront, car elles ont la fâcheuse tendance à s’accrocher sur les jambes et les chaussures.

Et selon une enquête menée par So Foot, ces petites billes ne sont pas forcément sans risque. Déjà, aux Etats-Unis, plusieurs cas de cancer mettent en cause ces petits bouts de caoutchouc. En 2009, l’entraineur Amy Griffin était persuadé que des molécules contenues dans ces petites billes pouvaient être à l’origine de cancer.

Ainsi, elle a dressé la liste de plus de 230 joueurs de foot avec un cancer. Leur point commun : ils avaient tous joué sur un terrain synthétique.

Aliapur dément tout risque de dangerosité

En général, ces petites boules noires sont fabriquées en pneu broyé. Pour construire un terrain de foot, il faut environ 23 000 pneus. Mais Aliapur, l’organisme français qui collecte et recycle les pneus, refuse de croire à ces rumeurs.

Car aucune réelle étude scientifique ne permet de prouver leur dangerosité. Alors pour sa défense, Aliapur interroge : « Croyez-vous qu’on laisserait des joueurs qui coûtent des millions d’euros s’entraîner sur des terrains potentiellement dangereux ? ».

Pourtant, selon l’université de Yale, ces bouts de caoutchouc comptent en réalité 190 substances toxiques et/ ou cancérigènes. En 2008, des chercheurs y avaient même retrouvé de l’arsenic, du chrome et du plomb.

En fait, le problème est que l’utilisation de ce caoutchouc a été autorisée sans la moindre vérification préalable sur sa dangerosité. C’est pour cela que certaines villes (comme New-York) ont préféré freiner la création de structures de terrains synthétiques.

 

L’Agence européenne des produits chimiques s’est alors saisie de l’affaire. Mais d’après elle il n’existe pas de réelle preuve permettant de faire le lien entre le développement d’un cancer et l’utilisation de ces billes noires.

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