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Snapchat: Le dysmomorphisme ou la recherche de la perfection !

Le « dysmomorphisme Snapchat » la nouvelle tendance inquiétante de la chirurgie esthétique. Cette dernière trouvaille des patients pour un visage « parfaits »

Les filtres Snapchat et Instagram lancent un vrai débat sur l’impact de ces fonctions sur notre propre vision. En effet, ces filtres très utilisés par la communauté peuvent entrainer de réels problèmes mentaux comme la dysmorphophobie, un trouble de l’image de soi « caractérisé par une préoccupation constante et envahissante par un défaut physique imaginaire ou léger », termes définit par l’Association américaine de l’anxiété et de la dépression.

Snapchat: Le dysmomorphisme ou la recherche de la perfection !

Certaines personnes dans le but d’une future opération de chirurgie, utilisent leurs filtres comme sources d’inspiration. Ces opérations pourtant très couteuses pour être prisent avec autant de légèreté. Ces patients de chirurgie esthétique, sans surprises sont majoritairement des femmes. Rien d’étonnant aux vues des exigences actuelles de notre société aux normes de beautés changeantes et nocives pour elles.

Selon le docteur Matthew Schulman, les patients s’inspirent également des filtres qui agrandissent les yeux pour simuler une opération des paupières. Ou les filtres qui rendent la bouche pulpeuse pour un traitement au botox. « Je n’ai encore jamais vu quelqu’un arrivé en me déclarant vouloir ressembler à Angélina Jolie. Ni à un selfie amélioré sur Snapchat. Mais je remarque tout de même que sans user de ces termes exacts, on voit émerger des préoccupations similaires. »

Dysmomorphisme: Des avis partagés

Le Dr Schulman pourrait préférer voir quelqu’un réclamer comme modèle un selfie amélioré, plutôt que de chercher à reproduire le visage d’une star. « Au moins, leur point de départ, c’est eux-mêmes. » Il existe cependant bien d’autres manières d’exprimer ses souhaits, nuance le docteur Yagoda.

Ce phénomène de plus en plus présent de vouloir se retoucher afin d’obtenir une meilleure version de soi-même soulèvent en effet des questions éthiques sur la chirurgie esthétique. Les réseaux sociaux et leurs filtres n’aident en rien dans notre rapport à la beauté. Ces fonctionnalités risquent de répandre de plus en plus la dismorphophobie. Et d’entrainer une obsession de la perfection chez certains.

Fini les patients qui venaient réclamer le nez de Paris Hilton ou les lèvres de Kylie Jenner. Aujourd’hui c’est avec des filtres Snapchat qu’ils réclameront leurs « visages parfaits »

C.C – Etudiant ISFJ

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