Découvertes
Partager sur

Sexualité: les adolescent gays, lesbiens, ou bi ont plus de risque de se suicider que les hétéros

Sexualité: les adolescent gays, lesbiens, ou bi ont plus de risque de se suicider que les hétéros grande

Selon une récente étude, les jeunes de la communauté homosexuelle ou bi auraient davantage de risque de se suicider que les autres adolescents. Un constat alarmant.

Les jeunes homosexuels ou bi ou en questionnement sur leur sexualité ont plus de risques de tenter de se suicider, par rapport aux autres adolescents. C’est le résultat alarmant d’une enquête menée par des chercheurs.

 

La sexualité à l’adolescence

Le domaine de la sexualité est souvent difficilement évoqué à l’adolescence. Et l’adolescence demeure elle-même une période compliquée dans la vie des jeunes. La sexualité apparaît. C’est généralement un thème encore nouveau, et qui peut abordé avec beaucoup de maladresse. Et cela peut provoquer de réels dangers. Ainsi, selon une étude récente, les jeunes qui sont homosexuels ou bi auraient plus de risques de se suicider que les autres. Ils ont ainsi plus souvent des pensées suicidaires, qui les poussent parfois au pire. Ce sont des chercheurs de l’Université de Californie qui se sont chargé de cette étude.

Pour mener cette étude, il a fallut 15624 participants, tous lycéens. Et le constat est alarmant. On apprend ainsi que 40% de jeunes issus des minorités sexuelles ont déjà envisagé de se suicider, contre 15% des jeunes hétérosexuels. Pire encore, les jeunes issus de minorités sexuelles sont même 25% a déjà avoir fait une tentative, contre 6% des hétérosexuel.

Une grande détresse chez les jeunes

A l’heure des réseaux sociaux, les jeunes sont de plus en plus confronté à devoir s’assumer. Or cela arrive à un âge parfois compliqué. Et les jeunes qui font parti d’une minorité sexuelle en sont davantage touchés. Le harcèlement fait également parti des causes. Pour certains, il faudrait opter pour une lutter nationale contre le suicide. De plus, les chercheurs expliquent que les enseignants et parents devraient s’alerter au moindre signe d’alerte. Mais les chercheurs restent prudents, et attendent plus de recherches sur les facteurs qui poussent au suicide. Ainsi, il n’y aurait pas seulement la stigmatisation.

Afficher +