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Santé: les champignons hallucinogènes permettent de lutter contre la dépression !

Santé les champignons hallucinogènes permettent de lutter contre la dépression grande

Des chercheurs londoniens continuent de penser que les champignons hallucinogènes peuvent permettre de lutter contre la dépression.

Une étude récente continue de penser que les champignons hallucinogènes pourraient jouer un rôle important contre la dépression.

Champignons vs. Dépression

L’idée avait déjà été évoquée par de nombreux chercheurs. Cette fois, une équipe de scientifiques londoniens promet des résultats concluants. Malgré le fait que les champignons soit une drogue, illégale dans de nombreux pays, ces chercheurs continuent d’y croire. Pourtant, nombre de personne continuent de ne voir que les mauvais effets de la drogue : hallucination (d’où le nom), modification de la perception et de la notion du temps. Les champignons hallucinogènes ne sont donc pas qu’un vulgaire médicament. Mais ils pourraient le devenir.

L’équipe de chercheurs semble avoir fait une découverte qui pourrait ouvrir des portes dans cette lutte contre la dépression.

En effet, les champignons hallucinogènes contiennent une substance pouvant aider à traiter cette maladie. En effet, elle permet de « reprogrammer » le cerveau. Un peu comme un Reset sur un téléphone portable, aussi simple.

La drogue au service de la science

L’étude a été menée auprès de patients dépressifs, pour qui les médicaments n’avaient aucun effet. Une petite dose de 10 à 25 milligrammes leur a été administrée. Et les résultats relance l’espoir. Plusieurs ont constaté une amélioration de leur humeur.

Mais tout n’est pas basé que sur leur ressenti, l’étude est très sérieuse. Des scans de cerveau ont révélé que cette substance a comme « réparé » une partie des circuits de neurone qui jouent un rôle dans la dépression.

Un nouvel essai sera mis en place d’ici 2018, afin de prouver l’effet bénéfique des champignons hallucinogènes sur la dépression. Il s’agira de comparer les effets entre la substance des champi et ceux d’un antidépresseur.

Robin Carhart-Harris, auteur principal de l’étude n’est pas peu fier ! « Pour la première fois, nous avons montré des changements évidents dans l’activité cérébrales des sujets. » Comme un déclic, que les patients attendaient.

Attention toutefois à ne pas vous la jouer apprenti médecin à la maison : les champignons hallucinogènes sont une drogue !

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