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Instagram, Snapchat: utiliser des filtres est dangereux pour la santé!

Instagram, Snapchat: utiliser des filtres est dangereux pour la santé!

Le dysmorphisme Snapchat voici le nouveau nom du plus grand maux de nos sociétés aujourdhui: le décalage entre la réalité et notre perception de celle-ci.

Est ce que vous faites parti de ces personnes qui utilisent des filtres sur Snapchat ou encore Instagram et même Facebook? Si oui c’est pas grave, ça se soigne pas mais vous allez pas mourrir non plus. Par contre, si vous êtes vraiment accros c’est là qu’il faut faire attention. Certains ne publie plus aucune photo d’eux sans filtre! Si bien qu’on ne connait même plus leur visage sans oreilles de chats, museaux ou autre.

Instagram, Snapchat: attention aux filtres!

Stars, comme les Kardashians ou Ariana Grande en utilisent aussi très souvent.Cette collection e filtres permet en effet de lisser la peau, d’agrandir un peu les yeux mais aussi d’embellir le teint, bref très utile pour les stars ou autre influenceurs qui n’osent pas se monter sans maquillage le soir dans leur lit et qui font leur story avec des filtres.

Les filtres sont très éphémères mais ils peuvent aussi avoir des conséquences lourdes et parfois même irréversibles chez certaines personnes plutôt jeunes. Ces personnes s’habituent à leur reflet modifié de leur téléphone. ILs en perdraient le contact avec leur réelle image si bien qu’ils ont recourt à la chirurgie esthétique. Ce phénomène a d’ailleurs désormais un nom.

C’est le « Dysmorphisme Snapchat ».

Le dysmorphisme ou le trouble de la perception de soi

C’est un chirurgien qui a popularisé le terme de dysmorphisme Snapchat l’an dernier. C’est les journalistes de Sudpresse qui mettent l’accent dessus aujourd’hui. Le dysmorphisme c’est donc une pathologie psychologique. C’est le décalage entre la réalité et la manière dont la personne perçoit cette réalité.

Les personnes atteintes de dysmorphisme vont donc tout faire pour ressembler à leur image avec filtre. De nombreux chirurgiens font ce constat. Celui qui a mis le nom sur ce phénomène c’est Matthew Schulman. Il explique mmême que certaines personne viennent les voir avec une photo d’eux avec un filtre: « Tout le monde ne va pas aussi loin, mais dans leur tête, c’est ce à quoi elles veulent ressembler. Elles viennent vers moi et me demandent, je veux une peau plus lisse, je veux que mes yeux soient plus ouverts, je veux des lèvres plus pulpeuses »

Renee Engeln, pshychologue et auteure de Beauty Sick: How the Cultural Obsession with Appearance Hurts Girls and Women-Malade de beauté : comment l’obsession culturelle de l’apparence fait du tort aux filles et aux femmes, explique au Huffington post: « Non seulement vous devez vous comparer à ces images parfaites de modèles, mais en plus, vous êtes face à cette comparaison quotidienne de votre personne à cette image – intentionnellement ou non – fausse que vous présentez sur les réseaux sociaux. C’est juste une façon de plus d’avoir l’impression de ne pas être à la hauteur ».

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