On dirait bien que les réseaux de Mark Zuckerberg favorisent un nouveau type d'utilisateurs. Une fonction "VIP" sur Instagram et Facebook.
Facebook et Instagram ont-ils une short list ? L’option VIP semble au-dessus des lois des deux réseaux sociaux. MCE TV vous dit tout de A à Z.
Une liste VIP au-dessus des lois de Facebook ?
On le sait, les réseaux sociaux sont souvent très à cheval sur les règles et leur politique. Ainsi, il n’est pas étonnant qu’ils passent en revue certains comptes.
Cela étant, une poignée d’individus seraient au-dessus de ces règles. Qu’il s’agisse de Facebook, la plateforme de Mark Zuckerberg mais aussi ses filiales.
Eh oui, le réseau détient aussi Instagram, autre réseau social prisé de tous. C’est justement sur celui-ci que cette short list voit le jour.
D’après les infos du Wall Street Journal, certains pourraient donc contourner les règles. Et ce, en toute impunité…
Tout porte à croire que Booba n’a pas eu droit de faire partie de cette liste de privilégiés. En témoigne le fait qu’on l’ait banni sans préavis l’année dernière.
Quoi qu’il en soit, ce ne seraient pas moins de 5,8 millions de comptes concernés par ce programme. Un programme baptisé Crosscheck ou XCheck.
Celui-ci permet donc aux comptes FB et IG de ne pas se faire épingler pour les mêmes raisons que le commun des mortels sur les deux plateformes.
Une sorte de liste VIP au-dessus des lois. De quoi en faire rager plus d’un en somme, qui dénoncent une justice à deux pois deux mesures.
Cela signifierait que certains s’affranchiraient de règles d’utilisation des plateformes de Mark Zuckerberg. La barbe…
Tandis que d’autres pourraient devoir attendre l’aval d’un modérateur de Facebook et non pas via le système automatisé, comme le reste des abonnés.
Que sait-on vraiment de cette soi-disant short list ? On vous en livre les détails dans les lignes qui suivent…
Instagram: Facebook utilise-t-il « deux systèmes de justice » ?
« Cela ne signifie pas qu’il y a deux systèmes de justice », a tenu à dire Andy Stone, porte-parole de Facebook — qui détient aussi Instagram — via des tweets.
« ‘Si certaines pages ou comptes reçoivent une 2e couche de vérification, c’est pour s’assurer que les règles sont mises en œuvre de façon appropriée et ‘éviter les erreurs' », apprend-on.
Voici donc comment se justifient cette règle à deux poids deux mesures d’après les patrons de la firme. Andy Stone dénote une application des règles qui n’est pas parfaite à son sens.
« Il y a des compromis faits entre vitesse et précision », ajoute-t-il. Ce qui ne semble pas suffire à convaincre les plus sceptiques, loin de là.
Surtout depuis le fameux Revenge Porn de Neymar Jr., qu’Instagram aurait couvert. Faisait-il lui aussi partie de la short list des 5,8 millions de comptes concernés ?
Idem pour Donald Trump, qui aurait, selon le Wall Street Journal cité par BFMTV, été protégé par Facebook avant qu’on ne le mette à la porte en janvier 2021.
Pour rappel, l’ex-président des États-Unis avait qualifié les demandeurs d’asiles d’« animaux »… Une déclaration qui n’était pas passée.
Ce manque de transparence clair et évident a d’ailleurs fait réagir le conseil de surveillance de l’entreprise. Celui-ci dénonce la « gestion incohérente de l’entreprise des comptes les plus en vue ».
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