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Il existe un lien entre le poids de naissance d’un bébé et son origine sociale !

Il existe un lien entre le poids de naissance d’un bébé et son origine sociale grande

Selon une étude, il existerait un lien entre le poids de naissance et l’origine sociale d’un bébé. Une différence entre enfants de cadre et d’ouvrier est à observer.

Le poids de naissance des bébés est déterminé par leur origine sociale ! C’est le résultat d’une étude du ministère de la Santé.

 

Un poids à porter

Le ministère de la Santé a publié ce mercredi 20 décembre une étude selon laquelle il y a un lien entre poids de naissance et origine sociale. Ainsi, les bébés de cadres ont tendance à peser plus lourds que les bébés d’ouvriers.

Mais la tendance s’inverse dès l’âge de 6 ans. L’étude a été effectuée auprès de 20 000 enfants en grande partie nés en 2007. Et selon cette étude, il existerait bien un lien entre le poids de naissance et la classe sociale. Mais bien évidemment, ce n’est pas une fatalité. En grandissant, l’enfant peut manger de manière plus équilibrée, voir même faire un régime sous l’avis d’un médecin.

La faute des parents ?

Mais comment un bébé qui va à peine naître peut déjà avoir la morphologie imposée par son origine sociale. Selon cette étude, les enfants de cadres sont 8% à peser plus de 4kilos contre seulement moins de 6% à peser moins de 2,5 kilos. Et du côté des cadres, les bébés sont 6% à dépasser les 4 kilos, alors qu’ils sont plus de 8% à peser moins de 2,5 kilos. En fait, le poids faible d’un bébé à la naissance serait dû à plusieurs facteurs, tels que les habitudes des parents. Ainsi, on pourrait remettre en cause la consommation de tabac ou d’alcool, un suivi médical insuffisante, ou encore un emploi éprouvant.

Mais cette tendance de poids s’inverse dès l’âge de 6 ans. Comme on a souvent tendance à le penser, les personnes plus pauvres mangent plus mal. Cela est simplement dû à un budget de courses. Ainsi, à cet âge, davantage d’enfants d’ouvriers sont touchés par l’obésité par rapport aux autres. En cause, les mauvaises habitudes alimentaires, le temps passé devant un écran, et le manque d’activité physique.

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