Depuis 1989, le moulin aux strass et paillettes fait briller les yeux des spectateurs. Plongée au coeur du plus grand cabaret du monde.
French cancan, froufrous, danseuses fabuleuses… Crée en 1989, le Moulin rouge est la référence mondiale du glamour et du « Paris chic ». Presque 130 ans que ce patrimoine à la « french touch » anime les soirées des Parisiens et aussi des touristes. 50% de Français, 50% d’étrangers, et un spectacle ouvert au public 365 jours par an.
Les conditions pour devenir danseur(se) au Moulin Rouge
19h30, arrivée des danseurs et aussi des danseuses. Au total, c’est une troupe de 80 artistes qui anime la scène du moulin show à fréquence de deux représentations par soir. Parmi eux, 14 nationalités différentes, dont une petite majorité de danseuses en provenance d’Australie. Fanny Rabasse explique que pour faire parti de la troupe il faut « faire minimum 1m75, avoir une formation de danse classique et aussi avoir un joli physique et une personnalité ».
Sophie, danseuse : « Danser ici relever d’un rêve inaccessible, j’y suis depuis 10 ans
Nous avons suivi Sophie, danseuse au Moulin depuis une dizaine d’années. Lorsqu’elle a postulé au casting, elle n’y croyait pas du tout. « Danser ici représenter un rêve inaccessible, on sait qu’ici ce sont que les meilleurs qui sont choisis », témoigne-t-elle. Chaque soir, même rituel : 30 minutes de maquillage, et 1h d’échauffement. Les danseuses sont libre de s’apprêter comme elles le souhaite. Une seule règle : le mythique rouge à lèvre rouge, symbole de classe et de glamour.
Les costumes représentent la plus grosse dépense budgétaire du moulin
Le glamour, c’est le symbole phare du Moulin. Les showgirls sont vêtues des plus beaux costumes. Sophie nous emmène alors dans les coulisses. Quelle femme ne rêverait pas d’un dressing pareil. En tout 1000 costumes et 800 paires de chaussures sont disposés. Chaque jour, des couturières retouchent les parures, car à chaque show, ils sont beaucoup sollicités. En place depuis 1999, la revue « Féerie » a nécessité deux ans de travail et huit millions d’euros d’investissement.
Une salle pleine quasiment à chaque représentation
21h, la salle est complète. 900 personnes attendent que le spectacle commence. Levée de rideaux, entrée des artistes. La magie opère immédiatement. Les spectateurs se taisent et admirent les danseurs et danseuses, les yeux remplis d’étoile. En tout, quatre tableaux se succèdent. On passe alors du cirque à la piraterie, des plumes rouges aux roses pour finir sur le mythique French cancan.
Nicolas, acrobate : « Le public était bouillant ce soir-là »
Sur le passage du french cancan, on retrouve Nicolas, soliste. L’acrobate en provenance de l’univers du cirque épate tout le monde. Il enchaîne aussi des acrobaties en toute facilité, enfin cela, c’est ce qu’on pense lorsqu’on est spectateur. Ainsi, on le retrouve à la sortie de son numéro, essoufflé : « c’était génial, j’ai très chaud. Le public est bouillant ce soir, il y avait une super énergie ».
La revue Féérie : Un show intergénérationnel
Le spectacle touche à sa fin. Les clients sortent, sourire aux lèvres. Nous interpellons un Américain. « C’est fabuleux » dit-il. « Il n’y a pas de show comme ça là où j’habite. Les costumes en mettent plein les yeux ». De plus, un jeune trentenaire venu avec un ami témoigne également : « c’est un spectacle pour tout âge. Les artistes sont incroyables, j’en ai vraiment eu pour mon argent ».
Pas de doute, la magie du Moulin rouge aura une fois de plus opéré ce soir-là.
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