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Rupture amoureuse : les conseils pour s’en remettre

Ça fait mal et ça ne prévient pas. Du moins, on n’a jamais choisi de souffrir. Dans un couple, on peut subir la décision de l’autre et se retrouver seul(e) avec notre paquet de mouchoirs. Comment comprendre le chagrin d’amour pour mieux l’apprivoiser ? Après tout, on est tous passé par là

Le journal de Bridget Jones, un film de filles par excellence. Il nous fait rire jusqu’au jour où la déception amoureuse touche notre vie. L’amour propre en prend un coup. On s’est quitté d’un commun accord mais elle était plus d’accord que moi. Jean Louis Aubert a vu juste. Après tout on subit la décision de l’autre, on souffre et pas (ou moins) l’autre.

Et pourtant, s’il nous a bien fait comprendre qu’il ne voulait plus de nous dans sa vie, impossible de voir la vérité en fasse. On ne veut pas y croire, ça n’arrive qu’aux autres résonne dans notre tête. Conclusion : on préfère se persuader qu’il va revenir. Le téléphone sonne, une lettre recommandée, l’interphone…tout est bon à prendre pour se convaincre de son retour. A la limite de la paranoïa, on préfère se mentir à soi-même plutôt que d’accepter la triste vérité. Vous êtes seul(e) et la pilule n’est pas facile à avaler.

L’abandon est un sentiment intolérable, au début

Se faire une raison. Facile à dire. Mais tout est fait pour vous rappeler sa présence. Tous le souvenirs – et uniquement les bons – résonnent dans votre esprit. Et pourtant le temps passe, pas de nouvelles ou pas celles que vous espériez. C’est le moment de ne pas perdre toute sa dignité à tenter de le rappeler ou de le croiser par des subterfuges.

Oubliez d’aller dans les lieux qu’il a l’habitude de fréquenter pour prier croiser son chemin. Votre partenaire a pris la décision de partir, sachez vous enorgueillir. Il est temps d’être égoïste et de se marteler la tête à base de c’est sa décision, je ne peux désormais rien faire. La vie continue. Si après coup, on a envie de le démolir, se rappeler qu’on ne peut ni posséder ni gérer l’autre. C’est injuste et ça fait mal. Mais il est temps de prendre conscience que ce qui ne tue pas rend plus fort.

La colère est bénéfique si on sait la réguler

En vouloir à la terre entière, c’est une chose. Le détester est tout à fait justifié. Mais la haine n’a jamais été productive. Rien ne sert de le harceler, en le privant de ses libertés, vous allez vous rendre dingue. Se recentrer sur soi, retrouver une certaine dignité qu’il a emportée au passage. Si vous étiez persuadé qu’il /elle était l’homme/la femme de votre vie, soyez pragmatique.

En attendant, rien ne laisse à croire qu’il va revenir. Rien du tout. Ne laissez pas le vide vous habiter. Ne lui faites pas ce plaisir. Cela fait plusieurs semaines désormais. Il faut enclencher la seconde et faire de cette blessure une motivation. Comme une revanche sur la vie, les projets deviennent votre moyen d’avancer. Des envies productives. Et puis un beau matin, on se rend compte que cela fait une semaine qu’on y avait plus pensé. Avec le temps tout passe, autant en accorder le moins possible. Après tout la vie est courte.

S. C.

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