L’étude d’un médecin débutée il y a plusieurs années met en avant un constat flagrant : la poitrine des femmes évolue mieux si elle n’est pas supportée par un soutien-gorge. Début d’une nouvelle ère ?
Les Françaises consacrent une importante part de leur porte monnaie aux sous-vêtements. Tous les ans, c’est plus de 120 euros qui sont investis dans ces accessoires censés embellir le corps de la femme.
Vêtements de convoitise et d’érotisme depuis des centaines d’années, des archéologues autrichiens ont découvert des accessoires similaires datant du XIVème siècle. Il semblerait même que les sous-vêtements existent depuis l’Antiquité. Pourtant, le médecin Jean-Denis Rouillon a mené une étude auprès de 320 femmes démontrant que le soutien-gorge serait mauvais pour la santé de la poitrine.
Le soutien-gorge, un investissement inutile ?
Le constat est sans appel : après 15 ans sans en porter, la poitrine est plus ferme, le mamelon remonte de 7 mm par an, les vergetures s’estompent, la posture est plus naturelle et moins néfaste pour le dos, et la respiration est meilleure.
Capucine Vercelloti, qui pratique la course d’orientation en équipe de France, a fait le même constat. Elle court aujourd’hui sans soutien-gorge.
Mais le professeur Rouillon indique que toutes les femmes sont différentes et que chacune possède sa propre structure de poitrine. Idem pour les femmes en surpoids qui n’ont aucun avantage à se dévêtir de ce petit accessoire.
S.C
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