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Pourquoi tombe-t-on amoureux ?

Dès qu’on tombe amoureux, personne n’échappe à la règle : on se construit un monde rien qu’à deux. On idéalise l’autre. Comment cet état nous rend-il à ce point aveugle ? L’amour, sentiment du hasard ou de la destinée ?

Il révolutionne nos vies. Si le chagrin d’amour nous vide de toute émotion, on finit toujours par s’en remettre. On peut mettre du temps à se relever, mais cela ne nous empêche pas de pouvoir aimer à nouveau. Chaque rencontre est unique et développe un amour différent, chaque nouvelle histoire est vécue comme si c’était la « bonne ». L’amour relève parfois plus de l’irréel, tant il a le don de nous sortir de notre quotidien. La banalité fait place à l’euphorie. Tous les détails de la vie prennent un autre aspect, plus coloré. On voit la vie en rose. Alors, miracle de la vie ou nécessité ?

Le corps humain est fait pour tomber amoureux

L’être humain reste sa plus belle machine. D’une complexité, d’une autonomie et d’une intelligence sans précédent. Tellement bien pensé qu’il déclenche des molécules à la base du sentiment de béatitude dans lequel nous plonge l’amour. La passion, le désir charnel, le manque exagéré sont avant tout dus à la libération de molécules, notamment de la testostérone et des endorphines. Rapidement, le corps produit même des ocytocines, plus simplement appelées « hormone de l’attachement » !

Du coup, notre conscient et inconscient se modifient et n’ont d’yeux que pour la personne aimée. On l’idéalise, on devient dépendant. Tout d’un coup, l’autre devient la personne qui manquait à notre vie, celle dont a toujours eu besoin. Il répond à toutes nos attentes, du moins jusqu’à ce que la passion fasse place à l’amour.

L’amour ne doit rien au hasard

Voilà sûrement pourquoi l’on déclare que l’amour rend aveugle. Tout n’est pas la faute aux hormones pour autant ! En effet, une part affective de chacun de nous possède un besoin de dépendance affective, conscient ou non. Selon les relations avec la mère, (ou le père), le degré de besoin de l’autre va dépendre. On a tous tendance à idéaliser l’être aimé pour qu’il corresponde à nos propres besoins. Notre esprit cache volontairement tous ses défauts afin de ne pas les voir. On espère tellement fort qu’il réponde à nos attentes que la nécessité de l’idéaliser prend tout son sens. Si on ne tombe pas amoureux tous les quatre matins, l’amour procure depuis la nuit des temps les mêmes maux et les mêmes joies, toujours avec sa part de mystère…

S. C.

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