Un médecin légiste français a réussi à démontrer qu'Adolf Hitler s'était bien suicidé, en s'appuyant notamment sur le fait qu'il était végétarien
Analysé par un médecin légiste français, un fragment de la mâchoire d’Adolf Hitler renfermerait certains secrets. Le premier est la confirmation de sa mort en 1945, tandis que le second révèle qu’il était végétarien.
Beaucoup de théories ont circulés sur l’hypothétique fuite d’Adolf Hitler
Après la défaite de l’allemagne nazie en 1945, tout le monde n’était pas d’accord sur le sort de son leader. Si son suicide faisait consensus, plusieurs autres théories en tous genres ont été alimentées. Certaines évoquent un départ en Argentine, d’autres au Japon.
Et il est difficile de trouver une preuve de sa mort à Berlin, puisqu’il ne subsiste aucune trace du Führer, afin d’éviter tout rassemblement fasciste et néo-nazi. Quelques pieds au dessus de son bunker, on ne trouve qu’un parking, rien de plus.
Cela a sans doute facilité la propagation de thèses (et théories du complot) en tous genres. De leur côté, les soviétiques expliquaient ne pas être tombé sur la dépouille du chancelier allemand. Staline avait affirmé cela au premier ministre britannique, Winston Churchill. Mais selon un documentaire diffusé le 20 mars 2018 sur France 2, les hauts dignitaires de l’Union Soviétique n’auraient fait que mentir.
En effet, le petit père des peuples souhaitait cacher la mort d’Hitler aux alliés occidentaux, et alimentait le récit de sa fuite. Personne ne mettait donc la main sur ce cadavre, et les théories ne cessaient de croître.
Philippe Charlier s’est notamment appuyé sur le régime alimentaire du dictateur pour confirmer sa mort
Néanmoins, un fragment de crâne et quelques dents qui auraient appartenus à Hitler ont bel et bien été conservés par le KGB (aujourd’hui le FSB), les services secrets soviétiques.
Philippe Charlier, médecin légiste spécialiste des “ cold cases ” (affaires classées sans suite) s’est rendu en Russie pour analyser ces restes. Après quelques examens et comparatifs, il a déjà pu démontrer que ces fragments appartenaient bien à Hitler. Ensuite, il a pu démontrer le suicide de l’ancien chancelier, ce qui écarte une bonne fois pour toute les autres théories.
Pour confirmer cela, Philippe Charlier s’appuie sur un détail très important: Adolf Hitler était végétarien. Ce paramètre est déterminant dans l’analyse des dents, et vient aussi mettre tout le monde d’accord sur le régime alimentaire du dictateur.