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Une adolescente invente un logiciel contre le harcèlement en ligne

Une adolescente invente un logiciel contre le harcèlement en ligne

Une jeune étudiante américaine vient de créer un logiciel capable de lutter contre les commentaires harceleurs sur les réseaux sociaux

Le système Rethink a été l’un des gros projets proposés lors de la Google Fair 2014. Il repose sur un système de validation des commentaires et permet mettre le futur cyber-harceleur face à son message et ainsi prévenir le nombre de harcèlements en ligne qui ne cesse de grandir.

C’est une adolescente de 14 ans, Trisha Prabhu, qui est à l’origine de ce projet déjà bien avancé.L’objectif ici n’est pas de punir les futurs harceleurs mais bien de les dissuader en leur mettant leur propre message sous les yeux et ainisi les faire réfléchir à deux fois avant de l’envoyer.

Selon l’adolescente, qui se dit fascinée par tout ce qui touche à la Psychobiologie, la psychologie et par les sciences cognitives, des recherches montrent que les adolescents qui publient un message haineux ne réalisent pas toujours les conséquences de leurs actions, étant donné que le cortex préfrontal, la partie du cerveau qui contrôle le raisonnement et la prise de décision, n’est pas complètement développé avant l’âge de 25 ans.

Un projet gentil mais suffisant ?

Pour Trisha Prabhu ce système pourrait être une véritable solution mais si l’on regarde bien rien n’empêche le harceleur de critiquer sa victime sur les réseaux sociaux. Rethink n’est là que pour faire culpabiliser le cyber-harceleur et ainsi prévenir tout ennui pour la victime. Mais si le harceleur n’a que peu de morale rien ne l’empêchera de pouvoir tourmenter celui ou celle de son choix.

C’est un très beau projet qui devrait être amélioré par endroit mais les propos de Trisha se tiennent quand même : Si les adolescents disposaient d’un mécanisme d’alerte leur suggérant d’y penser à deux fois avant d’envoyer volontairement un message d’insultes sur les réseaux sociaux, le nombre de messages haineux que les jeunes publieraient délibérément serait moins élevé que celui envoyé par des ados n’ayant pas de mécanisme d’alerte. On ne doute pas que les réseaux sociaux comme Facebook ou twitter devraient rapidement être intéressés par ce nouveau système.

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