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VIH: un anticorps a protégé des singes durant six mois

VIH un anticorps a protégé des singes durant six mois

Une étude scientifique a permis de constater que des anticorps ont protégé des singes du VIH. Et ce pendant six mois.

D’après une étude scientifique concernant le VIH, dont les conclusions ont été publiées mercredi 27 avril dernier, des anticorps ont pu protéger des singes du virus en question pendant près de six mois. les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue scientifique Nature. Cette découverte pourrait avoir des répercussions conséquentes sur l’étude du virus chez l’humain. Une avancée potentiellement majeure.

Une nouvelle technique pour prévenir le VIH

Les résultats de l’étude sont probants. Les singes, exposés au VIH simien (SHIV) une fois par semaine, ont reçu une seule injection d’un anticorps produit dans un laboratoire par des scientifiques. En même temps, ils ont étudié le cas de singes non-traités et confrontés eux aussi au même VIH. A l’inverse des autres, eux ont attrapé le virus au bout de trois semaines. Les scientifiques ont utilisé une technique particulière. Ils ont testé l’immunisation passive comme une solution protectrice. Il s’agit d’une alternative aux vaccins expérimentaux qui n’ont jusqu’à maintenant pas abouti. Le principe du vaccin est de pousser l’organisme à produire des anticorps contre un ou plusieurs agents infectieux, virus ou encore bactéries. Il dispose d’une action de longue durée qui peut parfois tenir pour la vie. Mais en quoi l’immunisation passive diffère-t’elle ?

En quoi consiste l’immunisation passive ?

L’immunisation passive consiste à injecter des anticorps protecteurs contre un agent pathogène ou sa toxine. Cette protection est immédiate mais de courte durée. L’immunisation passive a été utilisée pour protéger les voyageurs contre l’hépatite A jusqu’à ce qu’un vaccin soit devenu disponible. Beaucoup espèrent qu’elle pourrait servir à éviter plusieurs millions d’infections par le VIH jusqu’à la confection d’un vaccin et de sa diffusion sur le marché. Dans les populations humaines à risque élevé, cette protection « pourrait avoir un impact profond sur la transmission du virus », selon les chercheurs basés en Allemagne et aux Etats-Unis.

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