Face à la menace terroriste, la mairie de Paris pourrait approuver le projet de renforcer la sécurité autour de la Tour Eiffel avec un mur d’enceinte.
Un mur de verre de 2,50 mètres de haut pourrait bientôt s’ériger aux pieds de la Tour Eiffel. Selon Le Parisien, c’est un projet qui vient d’être proposé à la mairie de Paris pour protéger le célèbre monument d’une éventuelle attaque terroriste.
Un mur pour protéger la Tour Eiffel
2,50 mètres de haut et 20 millions d’euros. Voici, en chiffre, ce que représente ce mur de verre qui pourrait encercler la Tour Eiffel dès l’automne prochain. Le but est de contrer les éventuelles attaques terroristes qui pourraient viser le célèbre monument parisien.
Bernard Gaudillère a présenté ce projet au Conseil de Paris. Le président de la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel préconise de prendre des précautions contre les terroristes qui voudraient s’attaquer à la Tour Eiffel. Chaque jour, on compte en moyenne 25 000 visiteurs à la Tour Eiffel.
Et si ce chiffre est en baisse depuis les attentats de Charlie Hebdo, les touristes y restent nombreux et doivent donc être protégés. Le mur de verre, haut de 2,50 mètres, est anti-balles et entourera la Tour Eiffel et une partie des jardins qui l’entourent.
Un dispositif complet déjà testé
Il sera ainsi installé sur le même modèle que celui qui entourait la Tour Eiffel pendant l’Euro 2016. Ce dispositif était pourtant censé être provisoire. D’ailleurs, les élus de la mairie de Paris sont perplexes face à ce projet.
Comme le rapporte Le Parisien, certains se demandent si ce mur ne va pas affecter l’esthétique du site. Selon le quotidien local, Rachida Dati, maire du VII ème arrondissement ne s’est pas prononcée sur ce projet.
Et ce n’est pas le seul dispositif qui sera mis en place pour assurer la sécurité du site. En effet, la circulation dans le quartier va également être réarrangée. Ainsi les quais bordant la Seine et l’avenue gustave Eiffel vont être fermés à la circulation. Les piétons pourront entrer dans la zone par les jardins.
Cela implique de réaménager les jardins. Mais le projet ne prévoit pas de rendre cet accès payant.
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