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Manifestation: le statut des apprentis sages-femmes revalorisé

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Les étudiants sages-femmes remportent une bataille avec la reconnaissance de leur statut. Ils sont désormais considérés à égalité avec les autres médecins.

Les élèves sages-femmes ont obtenu une amélioration de leur statut. Par un décret publié dimanche au Journal Officiel, les sages-femmes sont désormais reconnus comme des étudiants en médecine.

Le statut de sages-femmes enfin reconnu

Les sages-femmes se sont battues pour la reconnaissance de leur statut. Un décret paru dimanche au Journal Officiel leur reconnaît la « qualité d’agent public ».

Les élèves de quatrième et cinquième cycle en maïeutique qui exercent des stages en milieu hospitalier sont reconnus comme des élèves-hospitalier. Une juste reconnaissance alors qu’ils effectuent les premières années communes aux études de santé (PACES) avec les autres étudiants en médecine.

Au même titre que les étudiants en médecine, odontologie (dentiste) et pharmacologie, celles qu’on appelle les cigognes bénéficient maintenant des mêmes droits sociaux.

Elles pourront ainsi demander des congés payés, des congés parentaux et des arrêts maladies comme leurs collègues en médecine.

A partir de novembre, les stagiaires en maïeutique bénéficieront également d’une augmentation. Les salaires des cigognes de quatrième cycle passe de 1200 euros brut par mois à 1500 euros. Pour les élèves de cinquième cycle la rémunération augmente de 2400 euros à 3000 euros par mois.

Enfin, les étudiants dont les stages se trouvent à plus de 15 kilomètres de chez eux pourront demander une indemnisation transport.

Une évolution promise par Marisol Touraine

L’évolution du statut des sages-femmes fait partie des revendications de la profession depuis les grandes grèves de 2013.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine s’était engagée à faire évoluer leur statut. Les mesures sont inscrites dans la loi Santé adoptée en janvier. Elle comprenait également la possibilité pour les sages-femmes de pratiquer des interruption volontaire de grossesse, applicable depuis juin.

La présidente de l’association nationale des sages-femmes, Eléonore Bleuzen, citée par l’AFP, explique que cette mesure est une « grande avancée ». Elle permettra notamment de « faire un pas vers l’intégration des écoles de sages-femmes dans les universités ».

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