C’est la polémique du weekend qui a mobilisé une grande partie de la classe politique. La tenue d’un festival soi-disant “interdit aux Blancs”.
Dimanche, c’est sur le compte Twitter de la maire de Paris, Anne Hidalgo que part la polémique. L’élue de la capitale réclame l’interdiction d’un festival afroféministe soi-disant « interdit aux Blancs ».
Un festival réservé aux femmes noires fait scandale à Paris
Le collectif Mwasi et La Générale sont deux associations qui entendent lutter contre le racisme et les discriminations. Pour ce faire, elles organisent régulièrement des festivals autour de ces thèmes. Le prochain en date est censé se dérouler fin juillet, à Paris.
Cependant, Wallerand de Saint-Just, conseiller régional FN en Île-de-France, a eu vent de cet événement. Il s’y est intéressé de près et découvert à sa grande stupéfaction que certains événements autour du festival sont réservés aux « femmes noires ».
Il demande donc à Anne Hidalgo, maire de Paris, de faire interdire ce festival. Selon 20 Minutes, la maire de Paris n’a donc répondu que dimanche. Après que plusieurs associations de lutte contre le racisme ait également pris la parole contre ce festival.
Les associations anti-racisme s’accordent avec Anne Hidalgo
C’est le cas par exemple de SOS Racisme et de la Licra qui dénoncent une politique d’ethnicisation contraire à la véritable lutte contre le racisme.
La préfecture de police a, quant à elle, expliqué n’avoir pas « été saisie de l’organisation de cet événement” » selon 20 Minutes. Le festival est censé regrouper plusieurs événements dans différents lieux de la capitale, dont certains (80% à en croire le quotidien local) exclusivement réservés aux « femmes noires ».
Ce n’est pas la première fois que ces deux organisations sont pointées du doigt pour discrimination lors d’événements. Anne Hidalgo a déjà annoncé qu’elle porterait plainte pour discrimination au besoin.
Les organisateurs du festival ont néanmoins plaidé leur cause. Selon 20 Minutes, ils ont notamment regretté la position de SOS Racisme et de la Licra. Se défendant de toute intention de discrimination.
Tags : anne hidalgo - société