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Paris: les buralistes en colère répandent des carottes dans la rue

Paris: les buralistes en colère répandent des carottes dans la rue

Les buralistes franciliens sont en colère. Ils l’ont fait savoir ce mercredi, dans les rues de Barbès à Paris en déversant des carottes sur la chaussée.

Les buralistes franciliens ont lancé une opération coup de poing dans les rues de Paris ce mercredi matin. Ils veulent protester contre ce qu’ils appellent « le plus grand tabac illégal de France » situé à Barbès.

Les buralistes sont en colère

Les buralistes des fédérations d’Île-de-France, de l’Oise et de Seine-et-Marne ont manifesté ce mercredi matin à Paris. L’opération a commencé très tôt dans le quartier de Barbès à l’est parisien. Une trentaine de buralistes selon Le Figaro sont venus déverser des carottes sur la voie publique.

Les buralistes d’Île-de-France, de l’Oise et de Seine-et-Marne représentent près de 40% du marché national. Ce mercredi matin, ils veulent protester contre la vente illégale de cigarettes. Selon eux, c’est à Barbès que l’on trouve « le plus grand tabac illégal de France ».

C’est pourquoi ils ont choisi cet endroit pour mener leur action coup de poing. Très tôt ce matin ils sont donc allés manifester à Barbès pour faire entendre leurs voix.

Le marché illégal, un important manque à gagner

Les buralistes ont donc déversé plusieurs centaines de carottes sur le trottoir pour protester contre la vente illégale de cigarettes à Barbès. Les carottes sont l’emblème des buralistes selon Le Figaro.

A Barbès en effet, beaucoup de vendeurs à la sauvette proposent des paquets de cigarettes à 5 euros. Le prix de vente sur le marché est à 7 euros. Ce commerce illégal représente un manque à gagner très important.

Selon Bernard Gascq, cité par Le Figaro, cela représente 3 milliards d’euros par an pour l’Etat de perdus. Le président de la chambre syndicale des buralistes de Paris estime aussi à 250 millions d’euros par an de pertes pour les buralistes.

Au total cela pourrait représenter plus de 30 milliards d’euros pour l’Etat et 2 milliards d’euros pour les buralistes depuis 2004.

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