François Hollande a exprimé sa volonté de démanteler le plus rapidement possible le campement de migrants qui s’est installé à Paris.
Un campement de migrants installé dans le quartier Stalingrad à Paris crée de nouveau une polémique.
François Hollande et la classe politique souhaitent une évacuation rapide
Dans le nord est de Paris un campement de migrants s’est installé à peine quelques jours après le démantèlement de la Jungle. Ils sont entre 2000 et 3000 à s’être réfugiés dans le quartier Stalingrad (19ème arrondissement).
François Hollande était en déplacement dans un centre d’accueil et d’orientation (CAO) dans le Maine-et-Loire ce dimanche. Il en a profité pour exprimer sa volonté de démanteler ce campement.
Le président de la République, cité par L’Opinion a estimé que cette situation était intenable pour les riverains.
« On ne peut pas laisser des personnes dans le dénuement, on ne peut pas laisser les riverains subir un certain nombre de désagréments. Ça nous ne pouvons pas le tolérer. »
Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont promis aussi de faire démanteler le campement d’ici la fin de la semaine.
La mairie de Paris cherche des solutions
Le conseiller PC à la mairie de Paris Ian Brossat a émis un avis similaire. Interrogé sur France Info il a notamment déclaré que « voir des gens dans la rue dans des camps de fortune dans la sixième économie du monde ce n’est pas acceptable ».
D’après lui cette situation « « fait honte au pays » et il espère que dès la fin de la semaine le campement pourra être démantelé. Dès ce lundi les forces de l’ordre ont mené une opération de contrôle parmi les 2000 à 3000 migrants qui s’y trouve.
L’opération se mène dans de vives tensions. D’après plusieurs médias les migrants seraient agressifs envers la police. De même qu’à la Villette à Paris lundi matin.
Les forces de l’ordre ont mené une opération d’évacuation qui a mal tourné. Les migrants ont été évacués sans avoir le temps de ramasser leurs affaires ce qui les a mis en colère.
Ian Brossat rappelle notamment que cela fait la troisième fois que ce quartier est évacué. Mais les migrants continuent d’affluer à Paris. Il se félicite néanmoins d’avoir trouvé « des places d’hébergements un peu partout en France » pour reloger ces migrants.
Enfin il explique que l’ouverture d’un nouveau CAO porte de la Chapelle devrait permettre d’absorber les flux de migrants qui arrivent chaque jour dans la capitale. D’après lui environ 60 à 70 migrants débarquent chaque jour à Paris.
Et à ceux qui pensent que les migrants sont arrivés de la Jungle de Calais, Ian Brossat réplique : « ça nous est égal. Force est de constater qu’ils sont là. (…) Je suis heureux qu’enfin le gouvernement prenne la mesure du phénomène. »
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