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Migrants: la démantèlement de la Jungle suscite des critiques

Migrants: la démantèlement de la Jungle suscite des critiques

Ce lundi les migrants ont commencé à évacuer la Jungle de Calais. Dès 8h30 un premier bus est parti en direction de la Bourgogne, six autres l’ont suivi.

La Jungle de Calais est finalement démantelée. Seulement quelques semaines après la promesse de François Hollande, le gouvernement a mis en oeuvre l’évacuation du site.

Le démantèlement a commencé

Le démantèlement de la Jungle de Calais est un enjeu majeur pour le gouvernement. Lundi matin plusieurs centaines de migrants ont été dirigés vers un hangar pour être emmenés par car vers les centres d’accueil et d’orientation (CAO).

A Calais les habitants craignent que les migrants finissent par revenir pour tenter leur chance vers l’Angleterre. Sur place beaucoup de migrants hésitent en effet à s’enregistrer auprès de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) afin d’être redirigés vers des CAO.

Le démantèlement décrié par la droite

Et alors que l’évacuation est encore en cours la droite critique la méthode du gouvernement. Toute la matinée les membres de l’opposition ont enchaîner les critiques à l’égard de ce projet.

Pour la droite non plus, le démantèlement n’est pas la solution au problème. Certains préfèreraient voir les migrants reconduits à la frontière.

Le secrétaire général du Front National cité par Le Figaro, Nicolas Bay estime que « la place des clandestins n’est pas dans camps payés par le contribuable, elle est dans les charters ».

Jean-François Copé s’inquiète de l’avenir des migrants dans les CAO. Sur Europe 1 lundi matin il s’inquiétaient du sort de ceux qui n’obtiendront pas le droit d’asile.

La maire Les Républicains de Calais Natacha Bouchart a également émis une réserve sur l’organisation du démantèlement. Elle regrette notamment que la ville n’est pas été mise à contribution.

Quelques heurts surviennent

A Calais la situation est tendue. Pour les migrants qui se sont levés aux aurores pour obtenir une place dans un car, la fatigue commençait à se faire ressentir aux alentours de 11h20.

D’après Le Parisien alors que 15 bus sont déjà partis depuis 8 heures, certains s’impatientent et tentent de doubler la file d’attente. Quelques heurts auraient ainsi éclatés.

Par ailleurs dans le Puy-de-Dôme un futur CAO a été incendié cette nuit. Dans la ville de Loubeyrat l’incendie criminel s’est déclaré vers minuit d’après LCI. Heureusement les pompiers sont rapidement intervenus. Une enquête a été ouverte pour trouver les responsables.

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