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Migrants: le démantèlement de la Jungle de Calais a débuté

Jungle: le démantèlement de Calais a commencé

Le démantèlement de la Jungle de Calais a commencé ce lundi tôt dans la matinée. Plusieurs centaines de migrants vont être évacués du camp.

La Jungle de Calais est en train d’être démantelée. Ce lundi matin les migrants ont été amenés dans un hangar pour être diriger vers les centres d’accueil et d’orientation (CAO).

Comment se déroule le démantèlement ?

Le démantèlement de la Jungle de Calais a commencé dès 6 heures lundi matin. Les migrants, des Soudanais en majorité selon les associations sur place, ont emmenés leurs affaires à un point de rassemblement.

A 300 mètres du camps le gouvernement a mis en place une sorte de gare routière éphémère. Les migrants doivent s’y enregistrer auprès de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII).

Là d’après Le Monde les agents de l’OFII proposent aux migrants de choisir la région vers laquelle ils sont envoyés. Les CAO sont répartis sur 11 régions. Une fois qu’ils ont choisi leur région, les agents leur remettent un bracelet de couleur.

Ils sont ainsi dirigés vers des tentes en toile correspondant à la couleur de leur bracelet. Dès que la tente abrite une cinquantaine de personnes, elles sont embarquées dans les cars et prennent le départ des CAO.

Les migrants dirigés vers les CAO partout en France

Le premier car est parti à 8 heures sous le regard de la préfète du Pas-de-Calais en direction de la Bourgogne. Une soixantaine d’autres suivront tout au long de la semaine. Au total près de 6 000 à 8 000 migrants seront évacués de la Jungle de Calais.

Le directeur général de l’OFII Didier Leschi cité par Le Point estime que 1 000 à 2 000 d’entre eux seront déjà sur la route à la fin de la journée.

Il s’agit d’une importante opération pour le ministère de l’Intérieur qui souhaite éviter tout retour des migrants dans la zone. Dans un entretien pour la Voix du Nord Bernard Cazeneuve estime que « c’est un devoir humanitaire pour la France ».

Les militants pro-migrants sur la sellette

Pour autant le ministre de l’Intérieur explique vouloir empêcher les « points de fixation ». Et il prévient les militants No Border qui souhaiteraient empêcher l’opération de se dérouler normalement.

« Leur démarche ne relève pas d’une logique humanitaire. Nous ne les laisserons pas compromettre une opération digne de mise à l’abri et nous avons mobilisé les policiers et les gendarmes nécessaires, que je remercie pour leur engagement. Force restera à la loi. »

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