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Migrants: le camps de la Grande Synthe disparait au milieu des flammes

Migrants: le camps de la Grande Synthe disparait au milieu des flammes

Le camps de migrants de la Grande-Synthe de Calais a été complètement ravagé par les flammes suite à une bagarre survenue en début de soirée.

Ce n’est plus qu’un amas de cendres selon les mots de Michel Lalande, préfet du Nord. En effet, le camps de migrants de la Grande-Synthe est parti en fumée ce lundi soir vers 23 heures. Tout y a été détruit alors que 1 500 migrants y étaient rassemblées. Selon l’enquête, c’est un affrontement entre 200 Afghans et Kurdes qui est à l’origine de la tragédie. Dans cet affrontement, six personnes ont été blessées par des coups à l’arme blanche.

Le feu à ravager la totalité du camps de la Grande-Synthe

Si le premier affrontement s’est arrêté vers 20h00, une deuxième bagarre de 600 personnes a éclaté vers 21h00. A l’AFP Olivier Caremelle, directeur de cabinet du maire de Grande-Synthe, déclare qu’« il a dû y avoir des mises à feu volontaires en plusieurs endroits différents, ce n’est pas possible autrement ». L’enquête a révélé que l’incendie s’est déclaré vers 18 heures. A deux heures du matin, il n’était pas encore éteint.

Selon les informations recueillies par France 3 région auprès du Centre opérationnel d’incendie et de secours du Nord, une dizaine de personnes ont été blessées par le feu. Malgré tout, aucun bilan n’est disponible. Seul le camp a été fermé à 1h du matin. « A ce que je peux voir par moi-même, tout a brûlé. Il reste une cuisine communautaire et le point d’information », explique Olivier Caremelle.

Une bagarre de migrants liée à de mauvaises conditions de vie

Peut-être moins médiatique que la Jungle de Calais, le camps de la Grande-Synthe est un des plus importants. Ouvert en mars 2016, il était surtout alimenté par des passeurs kurdes d’Irak. Et plusieurs fois, la police a dû intervenir pour essayer de faire régner l’ordre au milieu du camps.

Selon les témoignages recueillis, la bagarre entre les groupes de migrants est dû à une augmentation de réfugiés Afghans après que ces derniers aient du quitter la Jungle de Calais. Alors qu’ils étaient entassés dans des cuisines collectives, les Kurdes étaient logés dans des chalets. « Nos bénévoles nous disaient qu’il y avait des tensions depuis des semaines », explique François Guennoc, le vice-président de l’Auberge des Migrants.

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