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Manuel Valls: l’homme qui l’a giflé condamné par la justice

Manuel Valls: l'homme qui l'a giflé condamné par la justice

Le jeune homme qui a giflé Manuel Valls mardi a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d'intérêts généraux.

Son geste a fait polémique. Si une déferlante de commentaires sur la gifle de Manuel Valls a soutenu le jeune homme breton, d’autres se sont offusqués de la violence de son acte. Mais la justice a tranché. Le jeune homme qui a donné une gifle à Manuel Valls a été condamné. Il a écopé de trois mois de prison avec sursis selon le journal Le Monde qui cite le procureur de la République de Saint-Brieuc.

Le jeune homme de 18 ans qui a giflé Manuel Valls a été reconnu coupable de « violences volontaires sans incapacité de travail avec préméditation », explique le procureur Bertrand Leclerc au Monde. Alors qu’il avait été placé en garde à vue par les autorités, le tribunal de Saint-Brieuc lui a proposé une peine de trois mois de prison avec sursis et 105 heures de travail d’intérêt général (TIG). Celui-ci a accepté la peine qui lui était proposé.

Un geste en opposition à Manuel Valls

La peine a été homologuée par un juge. Le jeune homme devra aussi versé la somme de 1 euro symbolique à Manuel Valls de dommages et intérêts. Une demande qu’avait fait l’ex-Premier ministre lorsqu’il a dépose plainte.

Les faits se sont déroulés à la sortie de la maire de Lamballe. Un jeune homme s’est approché de Manuel Valls, lui a serré la main et l’a ensuite giflé. Ayant défrayé la chronique, il a été prouvé que l’homme était proche des idées régionalistes selon le procureur de la République. Il a en effet crié « ici c’est la Bretagne », pendant son geste.

Un geste que Manuel Valls ne peut pas pardonner

Face aux autorités, le jeune homme a déclaré avoir voulu gifler Manuel Valls par opposition à sa politique. Notamment en opposition avec la loi travail et le recours au 49.3. Il avait ensuite jugé que Manuel Valls traité mal la Bretagne et les Bretons. Jusqu’à aujourd’hui, le casier judiciaire du jeune homme était vierge. Il avait simplement fait l’objet d’un rappel à la loi en 2014 pour usage de stupéfiants a expliqué le parquet breton.

Suite a l’incident, le candidat à la Primaire de la gauche avait annoncé son intention de porter plainte. S’il ne l’avait pas fait après le jet de farine dont il avait été victime à Strasbourg en décembre, il a déclaré que « l’acte physique est violent, ce n’est pas comme la farine ».

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