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Maltraitance animale: Les députés veulent installer la vidéosurveillance dans les abattoirs

Maltraitance animale: Les députés veulent installer la vidéosurveillance dans les abattoirs

Les députés souhaitent installer un système de vidéosurveillance dans les abattoirs pour lutter contre la maltraitance animale.

Et si les agissements de l’association L214 avait porté leurs fruits ? En effet, alors que les vidéos de maltraitance animale dans les abattoirs se multiplient, les députés se penchent sur la question. Une commission d’enquête parlementaire sur cette thématique a donc été lancée par l’Assemblée Nationale. Un texte de 255 pages a permis d’en savoir plus sur ces pratiques et a surtout lancé 65 propositions pour lutter contre la maltraitance animale. Si le bien-être des bêtes y est évoqué, celui des employés aussi. En conséquence, la principale mesure reste l’installation d’un contrôle vidéo en au sein des établissements dans les zones d’abattages des bêtes.

Une commission en parallèle d’un contrôle généralisé dans les abbatoirs

Les 30 députés qui forment la commission ont souhaité « faire la lumière sur les boîtes noires que constituent les 941 abattoirs de boucherie et de volaille français. En étant les plus exhaustifs, rigoureux et objectifs possible ». Une déclaration d’Olivier Falorni, député de Charente-Maritime au Monde. Malgré tout, entre avril et juillet 2016, 38 auditions publiques ont été réalisées. Elles concernaient des directeurs d’abattoirs, des éleveurs, des associations et des chercheurs. Quatre établissements ont été visités sans avoir été prévenus. Un travail qui a aussi nécessité une approche de terrain en parallèle de la campagne d’inspection des 263 abattoirs de boucherie qui a débuté en avril. Une campagne lancée par le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll.

Des images insoutenables de maltraitance animale

La question de la maltraitance animale a pris sa place au sein de l’Assemblée Nationale. En effet, la commission a été créée le 22 mars dernier. Elle était adoptée après les vidéos dévoilées par L214 dans des abattoirs. Ces vidéos avaient été tournées en caméra cachées dans les établissements d’Alès et du Vigan, de Mauléon-Licharre, de Pézenas et du Mercantour. Dans ces images de maltraitance animale, des bovins, des agneaux ou des chevaux reprenaient conscience avant leur mise à mort. Une chose interdite par la loi. Mais ce n’est pas tout, des scènes de violences dans les enclos avaient aussi été épinglées. Dernièrement, une vidéo dans un élevage de lapin Angoras a secoué l’opinion public sur le sort réservé à ces animaux.

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