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Justice: une femme infidèle passe par la case justice après que son mari se soit vengé

Justice: une femme infidèle passe par la case justice après que son mari se soit vengé

Une femme infidèle s'est faite avoir par la justice après que son mari se soit vengé en la dénonçant à la police pour détournement de fonds.

Parfois les infidélités entre mari et femme peuvent coûter très chères. C’est ce qui est arrivé à une lyonnaise infidèle de 43 ans dont la liaison a été découverte à la fin du mois de septembre dernier. Si tromper son mari n’est pas illégale, elle passera quand même devant la justice à cause d’un petit détail, voire même un oubli. Son mari, qui a découvert cette liaison, s’est rendu compte que sa femme infidèle le trompait avec le directeur de l’association dans laquelle elle travaillait depuis plusieurs années. Annonçant à son homme qu’elle se rend à un déplacement professionnel dans la capitale, celui-ci se doute de quelque chose, et décide de géolocaliser le portable de sa femme.

La femme infidèle n’était pas à Paris

Mais alors qu’il espionnait sa femme à distance, il se rend compte que celle-ci n’est pas du tout à Paris, mais dans le Vaucluse. Comprenant vite qu’il a été trompé, le mari décide alors de dénoncer sa femme à la police lyonnaise. Pas pour son infidélité, mais pour les magouilles que celle-ci faisait avec son amant et patron. Selon les informations du site internet MLyon.fr, sa femme, qui était alors comptable de l’association, aurait détourné de l’argent grâce à des chèques en blanc entre janvier 2007 et juillet 2015. Selon l’autre quotidien régionale de la Région, Le Progrès, elle aurait donc volé un peu plus de 1 000 euros par mois, soit une somme de 100 000 euros euros destinée à des adolescents en difficulté et dépendant de l’aide sociale à l’enfance (ASE)

Elle risque 3 ans de prison et 375 000 euros d’amende

La femme infidèle et le directeur de l’association ont été interpellés à leur retour de voyage. Celle-ci a d’ailleurs reconnu immédiatement les faits tandis que son amant a lui été mis tout de suite hors de cause. Dans le code pénal français et selon l’article 314-1 modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 – art. 3, en vigueur le 1er janvier 2002, l’abus de confiance est le fait par une personne de détourner, au préjudice d’autrui, des fonds, des valeurs ou un bien quelconque qui lui ont été remis et qu’elle a acceptés à charge de les rendre, de les représenter ou d’en faire un usage déterminé. Cette sanction est punie de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende.

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