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Grenoble: une série d’agressions d’étudiants démantelée par les forces de l’ordre

Grenoble: une série d'agressions d'étudiants démantelée par les forces de l'ordre

Une série d'agressions visant les étudiants a été démantelée par les forces de l'ordre. Les suspects, tous mineurs, ont été arrêtés et ont reconnu les faits qui leurs sont reprochés.

Deux séries d’agressions violentes à l’encontre des étudiants en mars et en mai ont créé la panique dans les rangs des étudiants de Grenoble. Dans le cadre de l’enquête, trois suspects ont été arrêtés par les forces de l’ordre explique le site du Dauphiné. Ces actes barbares ont été commis à Saint-Martin-d’Hères, près de Grenoble, dans l’Isère. Les 25, 28 et 29 mars et les 21, 22 et 26 mai derniers, six étudiants qui rentraient d’une soirée universitaire ont été pris à parti par un groupe d’adolescents. Si les agressions ont été analysées par les enquêteurs, elles ont révélé un système opératoire bien précis.

Un mode opératoire bien précis

En effet, les auteurs des agressions repéraient leurs victimes dans le tramway alors qu’ils se rendaient dans leur résidences universitaires. Les suspects allaient ensuite aborder les victimes dans un lieu isolé en leur demandant simplement l’heure. C’est alors que les agressions s’enchaînent dans des échanges de coups avant que les agresseurs repartent avec le portable de la victime ainsi que son portefeuille. Chacun des étudiants victimes de ces agressions présentaient les mêmes sévices subis. « Des coups au visage, puis d’autre coups reçus à terre dans un déferlement de violence », explique BFMTV.

Les suspects des agressions interpellés par lers enquêteurs

Selon le journal local le Dauphine deux des étudiants victimes des agressions ont perdu connaissance suite aux coups et ont été soignés pour des traumatismes crâniens. Une autre victime a été opérée « d’une fracture du plancher orbital, et une autre encore d’une fracture du nez », explique le journal. Les enquêteurs ont pu mettre la mains sur les suspects suite à une enquête qui a permis l’arrestation de trois suspects, tous mineurs. Le plus âgés à 17 ans et les deux autres n’ont seulement que 14 ans. Ils ont été placés en garde à vue et ont reconnu les agressions qui leurs sont reprochées. Ils ont été présentés mercredi à un magistrat instructeur.

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