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Attentats: cinq attaques déjouées depuis janvier selon Cazeneuve

Attentats: cinq attaques déjouées depuis janvier selon Cazeneuve

Bernard Cazeneuve a annoncé ce mardi matin, à l’Ecole militaire, le bilan de ces derniers mois en terme de lutte anti-terroriste.

Quelques jours après l’attaque à Orly d’une troupe de militaires de la force Sentinelle, Bernard Cazeneuve fait un premier bilan. La lutte anti-terroriste semble rondement menée à en croire le bilan que fait le Premier ministre devant les élèves de l’Ecole militaire à Paris.

Le bilan de la lutte anti-terroriste

Ce mardi matin, Bernard Cazeneuve a tenu un discours devant l’Ecole militaire. Pour l’inauguration des nouveaux locaux de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, il défend la politique de sécurité intérieure.

Selon Bernard Cazeneuve, depuis le début de l’année, cinq projets d’attentats ont ainsi déjà été déjoué. 20 Minutes rappelle qu’en 2016, 17 attentats avaient été empêchés sur le sol français. Un chiffre rassurant donc. Malgré les différentes attaques dont la France a fait l’objet. La dernière en date, samedi matin. Quand Ziyed Ben Belgacem a agressé une militaire de la force Sentinelle à l’aéroport d’Orly.

Le ministre salue d’ailleurs le travail de la force Sentinelle, en précisant que sa mission n’est pas finie.

« Nos concitoyens ne comprendraient pas que leur armée ne les protège pas là où ils sont directement menacés. »

Bernard Cazeneuve en colère contre le FN, à tort ?

Par ailleurs, Bernard Cazeneuve se targue de l’interpellation de 36 individus, donc suspectés de préparer des attentats en France. Le Premier ministre en a donc profité pour dénoncer les propos de Marine Le Pen.

D’abord parce que la présidente du Front National a récupéré ce qui s’est passé ce weekend à des fins présidentielles. Et ensuite parce que celle-ci souhaite la fin de l’état d’urgence.

« Il a montré son efficacité, »estime Bernard Cazeneuve qui fustige Marine Le Pen. « C’est un levier de notre état de droit, lié à un risque de péril imminent. »

Et il en apporte la preuve chiffrée. 4 200 perquisitions, 500 interpellations, 400 gardes à vue et près de 600 armes confisquées.

Ce que le Premier ministre oublie de préciser dans son discours, c’est que Marine Le Pen n’est pas la seule à prôner la fin de l’état d’urgence. Jean-Jacques Urvoas, ministre de la Défense a fait le constat de son inutilité quelques jours seulement avant l’attaque du lycée de Grasse par un élève armé.

Et parmi les candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron et presque tous les autres candidats veulent mettre fin à l’état d’urgence. Ce qui ne veut pas dire que, dans leurs programmes, ça ne s’ajoute pas à une politique de sécurité renforcée.

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