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Calvados: il téléphone plus de 600 fois à sa victime

Calvados: il téléphone plus de 600 fois à sa victime

Un homme a été condamné pour harcèlement sur son ex-compagne. Il avait appelé la victime 600 fois en quelques jours seulement.

C’est une sombre histoire de jalousie qui a terminé sur une affaire sordide. Un homme originaire du Calvados ne supportait pas que son ex-compgane refasse sa vie. Alors qu’ils étaient séparés depuis quelques temps, l’homme s’en est pris à elle. Il a en effet harcelé au téléphone sa victime. En seulement quelques jours, il l’aurait appelé près de 600 fois pour la menacer.

L’homme, Guillaume Hervieux, est un habitant d’Escoville dans la banlieue de Caen. Il a déjà été condamné le 21 janvier 2015 pour des appels téléphoniques malveillants et harcèlement. Mais cela ne l’a pas empêché de récidiver il y a peu sur son ex-compagne. Alors qu’il apprend que cette dernière a retrouvé quelqu’un pour refaire sa vie, il décide alors de la harceler.

Il harcèle sa victime avec des appels et des messages

Un nombre d’appels faramineux. En effet, l’homme appelle son ex-compagne près de 600 fois entre le 15 et le 29 novembre dernier. Mais ce n’est pas tout. A ces appels viennent se rajouter près de 263 textos adressés à la victime. Pire encore, l’homme a aussi utilisé Facebook pour arriver à ses fin. Malheureusement, la ligne téléphonique de l’homme était sur écoute et les gendarmes ont été témoins de la scène.

Du coup, les forces de l’ordre convoque le prévenu, alors qu’elles travaillaient sur un éventuel trafic d’héroïne selon La Manche Libre. Mais ce dernier ne s’arrête pas pour autant et continue d’harceler sa victime. Allant même jusqu’à des menaces de mort selon le journal local normand.

L’homme condamné à de la prison ferme au tribunal

Mais l’homme n’a pas qu’une seule victime. Une autre rencontrée sur un site de rencontre est elle aussi la cible de ce harcèlement. Au tribunal, la défense plaide le trouble mental. Plaider une telle cause ne permet pas de se faire contrôler. Celui-ci étant d’ailleurs considéré comme dans le cadre d’une irresponsabilité pénale.

Mais cela n’a pas suffit. Le tribunal a condamné le prévenu à une peine de 18 mois de prison dont 12 mois de sursis avec mise à l’épreuve, avec mandat de dépôt. Lors de son précédant jugement, il avait déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis. Ces derniers sont commués en ferme. La peine est assortie de deux amendes de 300 et 1000 euros qu’il devra verser aux victimes.

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