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Bézier: bagarre au conseil municipal sur le sort des migrants

Bézier: le sort des migrants provoque une bagarre générale

Le conseil municipal de Bézier a rapidement dégénéré mardi alors qu’était en discussion le référendum sur la venue des migrants dans la commune.

A Bézier mardi une bagarre générale a éclaté en plein milieu du conseil municipal entre les pro et les anti migrants.

Bézier s’oppose catégoriquement aux migrants

Les pro migrants de la commune de Bézier sont venus manifester leur désaccord avec la majorité. Le sulfureux maire de la ville, Robert Ménard, un proche du Front National s’oppose à la venue de migrants.

Dans un document que Le Monde s’est procuré il accuse l’Etat de ne pas l’avoir consulté sur la venue de 90 migrants dans sa ville.

Par ailleurs Robert Ménard est opposé à l’accueil des migrants dans sa commune de 74 000 habitants. La semaine dernière il avait créée une polémique en publiant sur son compte Twitter des photos d’affiches placardées dans sa ville.

On pouvait notamment y voir des photos d’immigrés avec en légende « Ca y est ils arrivent » ou encore « L’Etat nous les impose ».

Cette campagne a été qualifiée d’incitation à la haine par l’association SOS Racisme.

Un référendum illégal contre l’accueil des migrants

Le 11 octobre Robert Ménard annonce donc que le conseil municipal devra se prononcer sur la tenue d’un référendum.

« Approuvez-vous l’installation de nouveaux migrants, imposée par l’Etat, sans consultation municipale ? »

D’après RTL, le préfet de l’Hérault, Pierre Pouëssel a indiqué que si le conseil municipal autorise le référendum il y aura des poursuites au tribunal administratif.

Le 30 septembre le tribunal administratif de Grenoble a invalidé un référendum identique dans la commune d’Allex (Drôme).

En effet le dossier des migrants est géré par l’Etat et les communes n’ont aucun droit dessus.

Malgré cela Robert Ménard a conservé le référendum à l’ordre du jour du conseil municipal de mardi. Les pro migrants venus manifester en sont venus aux mains avec les anti migrants.

Ils ont finalement été évacués par la police nationale et municipale. Le référendum a donc été adopté par le conseil municipal à 36 voix contre 5 voix et 7 abstentions.

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