Les attentats de Nice ont été d’une violence extrême, touchant un symbole de la République. Aujourd'hui encore de nombreuses personnes sont sous le choc.
86 personnes ont trouvé la mort dans l’attentat qui a touché Nice le 14 juillet dernier. Un véritable traumatisme pour la France qui célèbre ce jour-là la République, la liberté.
Aujourd’hui, à l’hôpital Pasteur de Nice, encore 1900 personnes sont suivies pour des troubles psycho-traumatiques. C’est ce que révèle le docteur Michel Benoît, chef de service au CHU.
De nombreuses personnes encore traumatisées
Il a été interrogé sur France Bleu Azur ce lundi matin. Michel Benoît explique que ses patients sont autant des personnes qui ont vécu l’événement que celles qui ne se sentent plus en sécurité.
1250 adultes et près de 650 enfants sont suivis à la suite de ces attentats. Mais d’après Michel Benoît il reste encore beaucoup de personnes qui ne sont pas venues se faire soigner. En effet, il avance que 10 à 20 personnes arrivent encore dans son service chaque semaine.
Selon lui, « leur mémoire est bloquée sur les attentats ». Son objectif est alors de les sortir de leur isolement et de leur rendre l’envie de positiver. Un travail délicat à l’approche des fêtes de Noël. En effet la foule dans les rues n’aide pas ses patients.
Surtout, Noël est une fête familiale. Hors ce qui a été touché le 14 juillet c’est bien un événement familial. En effet, parmi les 86 victimes de l’attentat, beaucoup d’enfants venus voir le feu d’artifice avec leurs parents.
Les conséquences de cet attentat
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel s’était en effet jeté au milieu de la foule massées sur la promenade des Anglais avec son camion. Il avait également ouvert le feu sur les policiers qui tentaient de l’arrêter.
La semaine dernière, trois hommes ont été arrêtés et écroués. Soupçonnés d’avoir fournir les armes à Mohamed Lahouaiej-Bouhlel.
Depuis, de nouvelles mesures de sécurité ont été mises en place. Notamment autour des marchés de Noël où des blocs de bétons sont posés au bord des trottoirs pour empêcher une nouvelle attaque similaire.
Pour Nice, le prochain défi touristique sera le carnaval, à la fin de la période de Carême. En effet, depuis le 14 juillet, le tourisme a diminué de 10% dans la capitale de la Côte d’Azur. Heureusement, il y a eu un léger rebond en novembre.
Cependant pour assurer la sécurité autour de cet événement, la mairie a dû supprimer le dispositif de gratuité. Par ailleurs 4000 places assises et 400 places debout ont été supprimées selon Rudy Salles, adjoint à la mairie de Nice, cité par 20 Minutes.
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