Actualités
Partager sur

Attentat: un colis piégé explose au siège du FMI à Paris

Attentat: un colis piégé explose au siège du FMI

Un colis piégé a explosé ce jeudi midi dans les locaux parisiens du Fonds Monétaire International (FMI), faisant une blessée.

Le parquet anti-terroriste a été immédiatement sais après l’explosion, ce jeudi midi, dans les locaux du FMI, d’un colis piégé. Le colis en question serait une enveloppe qui a été réceptionnée dans les locaux parisiens de l’institution internationale peu après midi.

Explosion à Paris, une blessée

Dans les locaux du FMI, avenue d’Iéna, à Paris, une assistante de direction a été blessée dans l’explosion d’une enveloppe qu’elle venait d’ouvrir. Les faits se sont déroulés en fin de matinée dans le quartier habituellement paisible de la capitale française.

Un peu avant midi ce matin, à la représentation française du FMI, un colis qui était livré au secrétariat du représentant en France du FMI a explosé au moment où la secrétaire procédait à l’ouverture de ce colis », a expliqué Michel Cadot. Le préfet de Paris s’est exprimé devant la presse, pour lui communiquer les premiers éléments de l’enquête.

Le parquet anti-terroriste a été immédiatement saisi de l’enquête. Pour le moment, l’engin explosif semble être artisanal. Au moment de l’explosion, seule l’assistante de direction qui l’a ouvert a été blessée. Le reste du bâtiment a néanmoins été rapidement évacué. Et, selon Le Figaro, les autorités le fouillent activement à l’aide de chiens renifleurs.

Un attentat évoqué par Hollande

Les enquêteurs ont également fait le rapprochement avec un autre incident qui s’est produit mercredi en Allemagne. Les autorités ont découvert un mélange explosif dans les locaux du ministère des Finances. Plus tard, dans la journée, un groupuscule anarchiste grec a revendiqué cette attaque.

Très rapidement, la classe politique s’est emparée du sujet. Notamment Christine Lagarde, directrice générale du FMI et ancienne ministre française. Elle a dénoncé un acte de violence. Tandis que François Hollande a utilisé des mots beaucoup plus forts en parlant d’un attentat.

Le président français a d’ailleurs insisté sur l’importance de maintenir l’état d’urgence jusqu’au 15 juillet prochain. Et ce, contrairement aux recommandations du Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas. Plus tôt dans la semaine, il a préconisé de mettre fin à cet état d’urgence car il n’est plus nécessaire.

Face à de tels actes, cette recommandation peut être remise en doute. François Hollande quant à lui tient bon sur ses positions et charge son successeur de régler la question du maintien de l’état d’urgence le 15 juillet prochain.

Afficher +