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Un « action vérité » dérape en viol collectif d’une fillette de douze ans

Dans les Yvelines, un d"'action vérité" a tourné au vinaigre. Emporté dans l'euphorie du jeu, trois garçons ont demandé une fellation comme gage.

Dans les Yvelines, un jeu d« action vérité » a dérapé en viol d’une fille de douze ans.

« Action vérité », le jeu culte des années collège

Tout le monde se rappelle du fameux « jeu de la bouteille » de nos années collège, où une bouteille devait ainsi designer quelqu’un pour répondre à une question ou faire un gage. De nombreux adolescents y voient aussi toujours un moyen pour voler un baiser à une jolie fille qu’il n’auraient pas osé aborder dans d’autres circonstances. Voler un baiser, dans le meilleur des cas. Mais parfois, les choses prennent une tournure plus hard. Souvent réalisé sous l’emprise d’alcool, les adolescents se sentent pendant le jeu leur pousser des ailes, et tentent parfois d’aller plus loin. A cet âge là, le sexe est souvent un sujet tabou, ou de moqueries. Et ici, les évènements ont rapidement pris une tournure qui pour une adolescente, risque donc de laisser un goût amer.

Une « action » qui va trop loin

Les faits se sont déroulés sur le parvis d’un immeuble à Élancourt, dans les Yvelines. Ce jeu d’« action vérité » était composé d’une équipe de cinq : deux jeunes filles, trois garçons. Ils étaient tous âgés d’entre douze et quatorze ans. Rapidement, le jeu a dérapé. La bouteille a tourné, et s’est arrêtée sur la plus jeune des deux filles qui n’était âgée que de 12 ans. « action ou vérité »? La jeune fille a choisi « action ». Et l’équipe présente a décidé que cette dernière serait de réaliser trois fellations. Une par garçon présent. L’élément humiliant de plus est que la scène a été filmée avec un téléphone portable. De quoi faire tourner à tout le collège, on connait l’histoire…

Les conséquences judiciaires

La jeune fille qui s’était laissée emporter par la pression du moment a décidé d’en parler à sa mère. Choquée, elle est immédiatement allée au commissariat avec sa fille pour porter plainte contre l’équipe d’« action vérité ». L’adolescent de quatorze ans risque de fortes sanctions pénales, alors que les deux plus jeunes n’auront à faire qu’au juge pour enfants.

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